Configuration d'aile

Depuis les débuts de l'aviation, de nombreuses configurations d'aile ont été imaginées pour assurer la sustentation des « plus lourds que l'air », expression utilisée dès les années 1860[1]. Copiant parfois dans un premier temps celles des animaux volants, les ailes vont au début du XXe siècle adopter les dispositions que l'on connait aujourd'hui.

Pour augmenter la surface portante de leurs avions lourds et peu motorisés, les pionniers de l'aviation multiplient le nombre d'ailes qui composent la voilure, à l'image du Flyer des frères Wright ou du Voisin-Farman 1907. Avec l'augmentation de puissance des motorisations, la configuration monoplan s'impose finalement, la vitesse permettant de compenser la diminution de portance liée à la diminution de la surface portante. Les voilures vont constamment se perfectionner, augmentant leur portance maximale pour porter des charges toujours plus élevées, et réduisant leur traînée de profil pour voler plus vite et plus loin en consommant moins de carburant. Dans les années 1970, des ailes à géométrie variable sont développées pour profiter des avantages de différentes configurations d'aile selon les situations de vol.

Un Wright Flyer, avion-canard biplan à plusieurs rangées de mâts, qui effectue le premier vol motorisé et contrôlé de l'histoire en 1903.
  1. De la Landelle et Ponton d'Amécourt fondent en 1863 la "Société d’encouragement pour la locomotion aérienne au moyen d’appareils plus lourds que l’air."