Conservatisme libertarien

Le conservatisme libertarien ou libertarianisme conservateur est un courant idéologique et politique qui donne la primauté à la liberté sous toutes ses formes, en promouvant la liberté d'expression, la liberté de choix et un capitalisme basé sur le libre marché dérégulé (minarchisme ou anarcho-capitalisme) pour, selon ses promoteurs, atteindre des buts socialement et culturellement conservateurs, tout en rejetant l'ingénierie sociale-libérale et toutes les formes d'État-providence[1].

Frank Meyer, l'un des principaux contributeurs de la revue bimensuelle américaine National Review, a appelé cette combinaison « fusionisme »[2],[3].

Pour se diffuser, ce courant s'est notamment appuyé sur le Cato Institute, le Heartland Institute, divers autres think tanks ou groupes politiques (Tea Party) et sur trois magazines d'obédience libertarienne :

  • Libertarian Review (initialement destiné à passer en revue des auteurs et textes d'intérêt pour les libertariens) ;
  • Inquiry (plutôt destiné à l'aile droite du libertarianisme) ;
  • Reason (plutôt destiné à l'aile droite du libertarianisme).
  1. Richard J Piper (1997), Ideologies and Institutions : American Conservative and Liberal Governance Prescriptions Since 1933, Rowman & Littlefiel, p. 110–111, (ISBN 0847684598 et 978-0847684595).
  2. Edward Feser, "What Libertarianism Isn't", Lew Rockwell.com, December 22, 2001.
  3. Ralph Raico, "Is Libertarianism Amoral?", New Individualist Review, Volume 3, Number 3, Fall 1964, 29–36; republished by Ludwig von Mises Institute, April 4, 2005.