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La notion de contraceptionmasculine désigne les méthodes pouvant être utilisées par les hommes pour prévenir les grossesses, en interrompant la fonction fécondante des spermatozoïdes ; en bloquant la libération des spermatozoïdes ou en interférant avec leur capacité d'atteindre et féconder un ovule dans l'appareil reproducteur féminin.
Au début des années 2020 et depuis des décennies, outre « la méthode du retrait » (très peu fiable et insécurisante pour le couple), les deux principales méthodes efficaces de contraception masculine sont :
le préservatif (une gaine étanche fine et souple déroulée sur le gland et le pénis, qui collecte le sperme, empêchant toute entrée de spermatozoïdes dans le vagin) lors d'une relation sexuelle. À la différence des autres moyens de contraception, il présente aussi l'intérêt de protéger contre les maladies sexuellement transmissibles (MST) ;
la vasectomie (une procédure chirurgicale, qui bloque les canaux transportant les spermatozoïdes des testicules vers le liquide spermatique).
D'autres méthodes contraceptives masculines sont moins utilisées, ou encore à l'étude, telles que des crèmes topiques, la pilule pour homme (prise quotidienne), des injections visant à bloquer la spermatogenèse (à diverses étapes du processus de développement des spermatozoïdes, par voie hormonale ou chimique), des implants à longue durée d'action, des dispositifs externes thermique[4])...
Cependant, hormis le préservatif, la plupart de ces méthodes n'éliminent les spermatozoïdes qu'après trois mois, voire plus. Pour les procédés réversibles, il faut ensuite, souvent, plusieurs mois pour retrouver un sperme fécondant.
La diversité des contraceptions masculines déjà disponibles est mal connue du grand public, et même des médecins prescripteurs[1], et que les méthodes hormonales masculines, l'occlusion réversible des canaux déférents et la contraception thermique sont encore souvent freinée par des questions d'acceptabilité (chez les praticiens, comme chez les usagers potentiels) faisant que les grandes entreprises n'investissent pas ou peu dans cette direction.
↑(en) Jean-Claude Soufir, « Hormonal, chemical and thermal inhibition of spermatogenesis: contribution of French teams to international data with the aim of developing male contraception in France », Basic and Clinical Andrology, vol. 27, no 1, , p. 3 (PMID28101363, PMCID5237323, DOI10.1186/s12610-016-0047-2).