Cours d'eau

La plupart des cours d'eau naissent de sources et ruisseaux (et parfois de résurgences souterraines).
Le cours d'eau est généralement ensuite torrentueux (ici Rio Naranjillo au pont de San Carlos (Rioja, San Martin, Pérou).
Les cours d'eau érodent les roches tout en déposant des sédiments, ici dans une vallée étroite en formant des méandres et entretenant des zones humides.
En plaine, les cours d'eau sauvages forment spontanément des Méandres et bras morts (ici : le fleuve Yukon vu d'avion).
Un cas particulier est celui des rivières souterraines (qui parfois se jettent en mer directement sous le niveau de la mer) ou peuvent donner lieu à des résurgence ou des exurgences (voir ci-dessous).
Résurgence du Guiers, dans le Cirque de Saint-Même.
Exurgence sous-marine de Vruljés de Modric (près de Rovanjska en Croatie, issue d'un cours d'eau souterrain provenant du massif du Velebit).
En se jetant dans la mer, le cours d'eau ralentit et abandonne ses sédiments formant un Delta (ici Delta de l'Indus, vue aérienne).
Classification dite de Strahler. Le cours d'eau est segmenté en sous-ensembles numérotés d'une arborescence utile pour l'étude d'un fleuve en complément de la notion de rive droite et rive gauche).
Estuaire du fleuve Columbia ; on distingue sous l'eau la forme d'un cône de déjection sédimentaire.

Un cours d'eau Écouter est un écoulement terrestre d'eau liquide entre une source et une embouchure ou une confluence avec un débit à module supérieur à zéro[1]. Ce flux d'eau est souvent continu mais il peut être temporaire sur une assez longue durée. Le lieu de cet écoulement est un chenal, généralement naturel. S'il est artificiel, on emploie plutôt le terme « canal ». Un cours d'eau peut être souterrain, et — là où le lit du cours d'eau est un substrat percolant — il peut être lié à des compartiments sous-fluviaux. Il existe quelques cours d'eau sans source.

Il a été récemment (2018) montré que la surface cumulée des cours d'eau de la planète avait jusqu'ici été très sous-estimée[2], ainsi que leur contribution aux émissions de gaz à effet de serre[2].

Un grand nombre de mots, dans diverses langues dont le français, désigne les différents types de cours d'eau. Certains étant parfois ambigus, l'appellation générique « cours d'eau » est souvent préférée, sauf quand le contexte justifie un terme plus précis, apportant des informations supplémentaires nécessaires.

  1. Charles-Athanase Walckenaer, Cosmologie, ou description générale de la terre : considérée sous ses rapports astronomiques, physiques, historiques, politiques et civils, Paris, Imprimerie Leblanc, Librairie Deterville, , 745 p., p. 109
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Science2018