Causes | SARS-CoV-2 |
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Début habituel | 4 semaines après l'infection au SARS-CoV-2 |
Durée | 4 à 12 semaines ; au-delà de 12 semaines |
Symptômes | Syndrome de fatigue chronique, asthénie, dyspnée, céphalées, parésie, anosmie, agueusie, tachycardie et dysautonomie cardio-pulmonaire, douleurs neuropathiques et brouillard cérébral notamment |
Prévalence | 7 % à 18 % des malades de la COVID-19 au Royaume-Uni présentaient des symptômes persistant plus de 5 semaines[1] |
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Incidence |
10 à 15 % des personnes infectées au SARS-CoV-2 < 80 % chez les patients hospitalisés |
CIM-10 | U09.9 |
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MeSH | D000094024 |
Le Covid long[a], parfois appelé syndrome Covid chronique ou syndrome post-Covid-19[2], est le nom communément donné aux séquelles à long terme engendrées par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) chez les personnes infectées, même après la période de convalescence typique[3],[4],[5]. Les deux symptômes les plus fréquents sont l'asthénie (une fatigue très anormale) et une dyspnée (essoufflement). Mais ils peuvent être également accompagnés par des céphalées (mal de tête), une parésie (faiblesse musculaire), une anosmie (perte d'odorat), une agueusie (perte du goût) ou un brouillard cérébral (pouvant traduire des dysfonctionnements cognitifs)[6].
Après plusieurs modifications de sa définition[7],[8], le terme est maintenant utilisé pour caractériser une présence de symptômes durant plus de 4 semaines. Selon la Haute Autorité de santé, 10 % des personnes ayant contracté la Covid-19 ont encore des symptômes plus de 6 mois après[9],[10].
Ce syndrome, encore mal compris, est aussi observé chez des jeunes sans comorbidités et chez des patients n'ayant pas développé de forme grave[11].
Les enfants, originellement plutôt épargnés par les formes graves de la Covid, y seraient vulnérables. Les femmes semblent plus affectées que les hommes. La réactivation du virus d'Epstein-Barr (de la mononucléose) dormant serait une cause possible de ces symptômes.
Le suivi d'environ 100 000 participants aux essais de développement d'un vaccin a conclu (en décembre 2020) que la vaccination anti-Covid ne provoque pas de Covid long, contrairement aux cas d'infections naturelles[12],[13],[14]. Fin 2021, le vaccin ne protégeant qu'une partie des vaccinés contre le Covid long, dans les foyers et régions à taux d'infection élevés, de nouveaux cas de COVID longs sont attendus (même si le taux de vaccination est élevé)[15].
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