Les crimes de guerre de la Wehrmacht sont les crimes perpétrés par les forces armées allemandes traditionnelles au cours de la Seconde Guerre mondiale. Si les principaux exécutants de la Shoah étaient les Einsatzgruppen, la Wehrmacht y a aussi collaboré.
Les forces armées traditionnelles de la Wehrmacht ont commis des crimes de guerre, dès le début du conflit, et en particulier sur le front de l’Est dans la guerre contre l’Union soviétique. L’historien britannique Ian Kershaw affirme : « Quand on compare le nombre de victimes à l’Est à la guerre à l’Ouest, alors on le voit très clairement : la guerre sur le front de l’Est fut une guerre d’extermination »[1].
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale le Tribunal de Nuremberg a conclu que la Wehrmacht n’avait pas le caractère d’une organisation criminelle mais qu’elle avait commis des crimes au cours de la guerre. Ses plus hauts responsables, Wilhelm Keitel et Alfred Jodl, sont toutefois jugés coupables de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.