Crise de juillet

La crise de juillet est une crise diplomatique européenne déclenchée par l'assassinat à Sarajevo de François-Ferdinand, héritier des trônes austro-hongrois, le et close le , date de la déclaration de guerre du Reich allemand[a] à l'Empire russe. L'assassinat de l'héritier austro-hongrois intervient au moment où les responsables austro-hongrois aspirent à renouer avec une politique active dans les Balkans. Rapidement, les acteurs austro-hongrois de la crise, divisés sur la conduite à tenir, s'accordent néanmoins sur la nécessité de connaître l'attitude du Reich ; dépêché à Berlin, le diplomate Alexander Hoyos s'assure du soutien de Guillaume II et du gouvernement du Reich, nécessaire pour réduire l'influence serbe dans les Balkans. Leopold Berchtold charge alors un de ses subordonnés de rédiger une note au gouvernement royal serbe contenant un ultimatum étudié pour être repoussé. une fois celui-ci repoussé, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, alliée à l'empire russe. L'intervention russe pousse le gouvernement allemand à se porter au secours de son allié, entraînant l'intervention française. Le plan de guerre allemand impliquant la violation de la neutralité belge, la Grande-Bretagne, garante de l'intégrité territoriale de la Belgique, s'implique dans la crise qu'elle voyait alors de loin et déclare la guerre au Reich et à son allié, achevant le déclenchement d'une conflagration à l'échelle européenne. L'enchaînement de ces évènements constitue la cause immédiate de la Première Guerre mondiale. Son explication et son interprétation ont déclenché dès le début de la guerre de violentes controverses dans l'opinion publique comme dans la recherche historique des pays belligérants.
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