Croisade des albigeois

Croisade des albigeois
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Le Languedoc (et partie du royaume d’Aragon) en 1209.
Informations générales
Date 1209-1229
Lieu Languedoc
Issue Victoire française et de la croisade
Belligérants
Croisés
Royaume de France Duché d'Autriche
Royaume d'Angleterre
Duché de Berg
Électorat de Cologne
Comté de Provence-Forcalquier
Vicomté de Lautrec
Comté de Toulouse

Couronne d'Aragon

Commandants
Simon de Montfort
Amaury VI de Montfort
Guy de Montfort
Arnaud Amaury
Philippe II de France
Louis VIII de France
Eudes III de Bourgogne
Raimond-Bérenger V de Provence
Pierre II de Courtenay
Robert Ier de Courtenay-Champignelles
Hervé IV de Donzy
Gaucher III de Châtillon
Léopold VI d'Autriche
Adolphe III de Berg
Engelbert II de Berg
Sicard VI de Lautrec
Baudouin de Toulouse
Raymond VI de Toulouse
Raymond VII de Toulouse
Raimond-Roger Trencavel
Raimond II Trencavel
Pierre II d'Aragon
Raymond-Roger de Foix
Roger-Bernard II de Foix
Bernard IV de Comminges
Bernard V de Comminges
Gaston VI de Béarn
Raymond de Termes
Guilhem IV de Minerve
Aimery de Montréal

Croisade des albigeois

Batailles

Chronologie de la croisade des albigeois

Croisade des barons (1209)
Guerre du Languedoc (1209-1213)
Révolte du Languedoc (1216-1223)
Intervention royale (1226-1229)

La croisade des albigeois[a] (1209-1229) (ou croisade contre les albigeois) est une croisade proclamée par la Sainte Église catholique contre l'hérésie, principalement le catharisme et dans une faible mesure le valdéisme. Dès le XIIe siècle et le concile de Lombers, les textes de l'époque parlent d'« hérésie albigeoise » sans que cette région soit plus cathare que ses voisines.

L'hérésie était surtout implantée en Languedoc, lequel était dominé par deux familles, la maison de Toulouse et la maison Trencavel. Celles-ci n'ayant pas réussi à s'entendre pour faire front, le comte Raymond VI de Toulouse fait amende honorable et se croise, tandis que Raimond-Roger Trencavel se prépare à se défendre contre la croisade. Une fois Béziers et Carcassonne prises et Trencavel emprisonné, les croisés désignent l'un des leurs, Simon de Montfort, pour poursuivre la lutte (1209). Cette croisade évolue rapidement en guerre de conquête, d'abord pour le compte de Montfort lui-même, puis après sa mort (en 1218) et l'échec de son fils Amaury, au bénéfice de la couronne. Cela n'empêche pas la lutte contre le catharisme, d'abord sous la direction des évêques locaux, puis sous celle de l'Inquisition (à partir de 1233).

Finalement, les vicomtés de Carcassonne, d'Albi et de Béziers sont annexées au domaine royal en 1226 ; le comté de Toulouse passe à Alphonse de Poitiers, un frère de saint Louis, en 1249 et est annexé en 1271. Le Languedoc, qui se trouvait au début du XIIIe siècle dans la sphère d'influence de la couronne d'Aragon est entièrement passé à la fin de ce siècle sous celle du roi de France. À cette époque, le catharisme est éradiqué en Languedoc, et quelques cathares seulement ont pu se réfugier en Lombardie.
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