Desquamation

Représentation schématique d'une coupe transversale de peau, avec le film et le microbiote cutané, ainsi que la couche cornée à partir de laquelle s'effectue une desquamation en squames qui correspondent au détachement des cornéocytes.
Desquamation de l'épiderme après un coup de soleil.
Aspect de desquamation en « doigts de gants » que l'on retrouve chez l'enfant dans la scarlatine (photo) et la maladie de Kawasaki, et chez l'adulte dans le syndrome de Lyell.

En dermatologie, la desquamation (du latin : desquamare, « écailler ») désigne la perte des couches superficielles de l'épiderme, le stratum corneum, sous formes d'amas cornéocytaires visibles appelés « squames ». Le terme d'« exfoliation » est aussi utilisé.

En massothérapie, la desquamation est produite à la suite de différentes manœuvres.

La desquamation peut provenir de maladies infectieuses (rougeole, rubéole, scarlatine), de maladies génétiques chroniques (ichtyose) ou d'agressions de la peau (coup de soleil, brûlure, irradiation aiguë).

Hors champ de la dermatologie, on parle aussi de desquamation pour toutes les muqueuses dont l'épithélium perd de ses cellules (muqueuse intestinale, endomètre, vagin, cavité buccale…).

Par analogie, la desquamation fait référence à l'écaillage superficiel des roches et des pierres, qui détache des plaques d'épaisseur millimétrique ou centimétrique sous l'effet de la thermoclastie ou de l'hydroclastie.