Les Dhutanga (du pali et sanskrit dhuta ou dhūta (tóutuó, 头陀, en chinois), « secoué »[1],[2], et de aṅga ; littéralement « moyens de secouer (les souillures)[3] ») sont une liste de treize (douze d'après les textes en chinois) moyens de purifications ascétiques préconisés par le Bouddha Shākyamuni.
Une ou plusieurs de ces pratiques peuvent être suivies (par des moines, mais aussi des laïcs) pendant un temps déterminé, et être choisies en fonction d'une ou plusieurs vertus à développer (contentement, modération, renoncement, énergie, etc.). On précise qu'elles doivent s'accompagner de frugalité, comme moyen de purification; toutefois, leur simple réalisation extérieure ne suffit pas, c'est l'intention (cetanā (en)) qui les sous-tend qui est déterminante[3].