Cette structure est présente dans 300 familles et 2 000 espèces de plantes[4], où elle est survenue plusieurs centaines de fois au cours de leur évolution[5].
Les domaties diffèrent de la galle, qui est une excroissance tumorale induite notamment par la piqûre d'animaux parasites, car elles apparaissent sur les plantes même lorsqu'elles sont obtenues à partir de graines désinfectées, en l'absence des agents animaux incriminés. Cependant, tous les intermédiaires existent entre ces deux formations[6].
↑(en) Rebecca A Schmidt, « Leaf structures affect predatory mites (Acari: Phytoseiidae) and biological control: a review », Experimental & applied acarology, vol. 64, no 1, , p. 1-17 (DOI10.1007/s10493-013-9730-6.)
↑Marc-André Selosse, Les Goûts et les couleurs du monde. Une histoire naturelle des tannins, de l'écologie à la santé, Actes Sud Nature, , p. 93
↑(en) José-Luis Costa et col, « Genetic Diversity of Nostoc Symbionts Endophytically Associated with Two Bryophyte Species », Appl Environ Microbiol, vol. 67, no 9, , p. 4393–4396 (DOI10.1128/AEM.67.9.4393-4396.2001)
↑(en) M. Heil et D. McKey D, Protective ant-plant interactions as model systems in ecological and evolutionary research, Annual Review of Ecology, Evolution, and Systematics, n°34, 2003, p.425-453
↑(en) Dennis J. O'Dow, Mary F. Willson M.F., « Leaf domatia and mites on Australasian plants: ecological and evolutionary implications », Biological Journal of the Linnean Society, vol. 37, no 3, , p. 191-236 (DOI10.1111/j.1095-8312.1989.tb01901.x).
↑Théodore Monod & C. Schmitt, « Contribution à l'étude des pseudo-galles formicaires chez quelques Acacias africains », Bull Inst Franç Afrique noire, Série A, Sciences Naturelles, vol. 30, , p. 953-1012.