Don d'organes

  • Les utilisateurs doivent prendre des mesures pour exprimer leur consentement.
  • Le consentement est supposé jusqu'à ce qu'une personne prenne des mesures pour révoquer son autorisation.
  • Le don d'organes est le prélèvement d'organes et de tissus (on parle dans ce cas de don de tissus) d'un corps humain (appelé donneur) pour traiter des patients (appelés receveurs) dont les organes essentiels sont gravement atteints. Le prélèvement chirurgical peut s'effectuer sur des personnes mortes en état de mort cérébrale (don d'organes post mortem) [1] ou sur des personnes vivantes (don d'organe de son vivant). Il s'agit de la première étape avant la réalisation d'une transplantation chez un receveur.

    Un grand nombre d'organes peuvent être donnés et permettre ainsi de sauver des vies humaines, ou en améliorer grandement la qualité. La majorité des greffes sont réalisées à partir d'organes prélevés sur des personnes mortes, en état de mort encéphalique [2]

    Sous certaines conditions bien précises (contraintes temporelles notamment) les organes (rein et foie) de personnes en arrêt cardiaque et respiratoire définitif, après échec de réanimation, peuvent être prélevés (voir Prélèvement d'organes à cœur arrêté). On sait aujourd'hui que les résultats des greffes de ces organes sont aussi bons que ceux provenant de donneurs en mort encéphalique.

    La compatibilité HLA est de moins en moins indispensable, compte tenu des progrès des traitements immunosuppresseurs. Néanmoins, lorsque cette compatibilité est grande, le traitement peut être allégé.

    Le don d'organe se différencie du don du corps à la science. Ce dernier a pour but de faire progresser la médecine ainsi que les connaissances et le savoir-faire des chercheurs et des étudiants. On peut être donneur d'organes et donner en même temps son corps à la science.

    1. « Mort cérébrale - Troubles du cerveau, de la moelle épinière et des nerfs », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le )
    2. Gérard Audibert, « Prise en charge d’un patient en état de mort encéphalique », Anesthésie & Réanimation, vol. 5, no 4,‎ , p. 290–299 (ISSN 2352-5800, DOI 10.1016/j.anrea.2019.03.007, lire en ligne, consulté le )