Dzoungarie

La Dzoungarie et le bassin du Tarim (comprenant le désert du Taklamakan) séparés par la chaîne des Montagnes célestes.
La Dzoungarie actuelle en rouge sur la carte du Xinjiang.

La Dzoungarie ou Djoungarie ou anciennement Soungarie[1],[2]. (mongol : ᠵᠡᠭᠦᠨᠭᠠᠷ ᠤᠨ
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, VPMC : jeɣungarun nutug, cyrillique : Зүүнгарын нутаг, MNS : Zuungaryn Nutag, züün gar signifie main gauche) rassemble ce que les Chinois appellent le Beijiang (chinois : 北疆 ; pinyin : běijiāng ; litt. « Nord Xinjiang ») et le Dongjiang (chinois : 东疆 ; pinyin : dōngjiāng) au Nord du Xinjiang, située au nord des Tian Shan (« monts célestes » en mandarin) et au sud-ouest de l'Altaï, où s'établirent des Mongols des tribus Dzoungars-Oïrats, qui y formèrent le Khanat dzoungar entre le XVIIe siècle et 1756, où elle est intégrée depuis l'Empire chinois puis les républiques chinoises.

Beijiang en jaune, Dongjiang en rouge et Nanjiang en bleu
  1. Antoine Desmoulins, Histoire naturelle des races humaines, Méquignon-Marvis, Libraire-Éditeur, Paris, 1826, page 245
  2. Le Semeur, « Histoire et voyages : La Chine », Feuille populaire suisse, IVe année, n°2 (février), Imprimerie et librairie de L. Alex. Michod, Vevey, 1843, page 24