L'embrayage[N 1] est un mécanisme d'accouplement mécanique temporaire[1] entre un arbre dit moteur et un autre dit récepteur[2].
Du fait de sa transmission par adhérence, il permet une mise en charge progressive de l'accouplement ce qui évite les à-coups qui pourraient provoquer la rupture d'éléments de transmission ou l'arrêt du moteur dans le cas d'une transmission avec un moteur à combustion interne.
L'embrayage est nécessaire sur les véhicules automobiles à moteurs à combustion interne qui doivent continuer à tourner même si le véhicule est à l'arrêt. Le désaccouplement facilite aussi le changement de rapport de vitesses. L'embrayage trouve donc sa place sur la chaîne de transmission, entre le moteur et la boîte de vitesses, où, de plus, le couple à transmettre est le moins élevé. Il est souvent fixé sur le volant moteur sur les voitures ou camions où le grand diamètre disponible permet d'utiliser un système monodisque ou bidisque. Il est plutôt en bout de vilebrequin sur les motos ou cyclos, en version multi-disque à bain d'huile (boîte manuelle) ou centrifuge à tambour (transmission automatique).
« Embrayage » désigne également la phase de fonctionnement où l'accouplement est établi[2] ; il s'agit de l'opération inverse du « débrayage » pendant laquelle les arbres sont désolidarisés.
En fait « Embrayage » est une contraction de « Accouplement mécanique d'embrayage ».
On opposera les embrayages aux systèmes à crabotage qui assurent un accouplement par obstacle (crabots) et qui n'autorisent donc pas une mise en charge progressive, dans les moyeux de vélo par exemple.
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