Embryophyta

Embryophyta
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Diversité des Embryophytes.
Classification ITIS
Règne Plantae
Sous-règne Viridiplantae
Infra-règne Streptophyta

Super-division

Embryophyta
Engl., 1892

Synonymes

  • Embryopsida

Divisions de rang inférieur

Classification Tropicos

Classe

Equisetopsida
C.Agardh, 1825

Sous-classes de rang inférieur

Les Embryophytes (Embryophyta), couramment appelées plantes terrestres, sont une super-division de plantes streptophytes. Elles sont aussi dénommées Cormophytes (« plantes à tige », du latin cormus, tige ; du grec kormos, tronc) ou Archégoniates (végétaux dont le gamétange femelle est un archégone).
Dans la classification APG III selon Chase et Reveal (2009)[1], suivie par Tropicos (16 août 2023)[2], les plantes terrestres sont regroupées dans la classe des Equisetopsida.

Avec les « algues vertes » du règne des plantes, elles constituent le groupe des « plantes vertes » ou Chlorobiontes caractérisées par l'association des chlorophylles a et b et l'amidon stocké dans les plastes[3].

Elles forment un groupe monophylétique, qui s'est développé parmi les Chlorobiontes durant l'ère du Paléozoïque et s'est adapté avec succès à la vie sur la terre ferme, qu'elles ont progressivement colonisée, la sortie des eaux étant d'abord le fait des Bryophytes avec leur gamétophyte aérien et durable [réf. souhaitée]. Ce terme de « plantes terrestres » n'interdit pas que certaines d'entre elles se soient par la suite adaptées aux milieux aquatiques (à la manière des Cétacés chez les Animaux) ou que leur fécondation reste en milieu aquatique[4].

Les Embryophytes sont définies par la présence d'un embryon végétal, structure multicellulaire qui se développe après la fécondation à partir du zygote et qui contient un pied ou suçoir, un suspenseur et une tête. Ce zygote ou œuf dont le développement est polarisé, au moins des premiers stades, dépend des réserves du tissu mère. De même, l'embryon dépend au moins pour les premiers stades de développement de réserves d'origine maternelle. C'est la tête de l'embryon qui se développe en sporophyte avec racine, tige et feuille : le port plus ou moins érigé dans l'air doit en effet vaincre le poids et la verticalité sépare les territoires éclairés des zones d'ancrage et d'absorption. Ainsi, la conquête des terres implique la différenciation en organes et tissus spécialisés, parfois renforcés par de la lignine et recouverts de cuticule, revêtement hydrophobe[5].

  1. (en) Mark Wayne Chase et James Lauritz Reveal, « A phylogenetic classification of the land plants to accompany APG III », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 161, no 2,‎ , p. 122–127 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/J.1095-8339.2009.01002.X, lire en ligne).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 16 août 2023
  3. (en) Michael G. Simpson, Plant Systematics, Academic Press, , p. 5
  4. Michel Godron, Écologie et évolution du monde vivant. Volume 1, L'Harmattan, , p. 170
  5. Jean-Claude Roland, Hayat El Maarouf Bouteau, François Bouteau, Atlas de biologie végétale, Dunod, , p. 122.