Emerdata Limited | |
Création | [1] |
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Forme juridique | Limited company |
Siège social | Londres |
Société mère | SCL Group |
Companies House | 10911848 |
Site web | www.emerdata.org |
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Emerdata Limited est une société crée en août 2017 au Royaume-Uni. Elle est fondée par Julian Wheatland (ancien président de SCL Group), et par Alexander Tayler (ancien responsable des données chez Cambridge Analytica), qui seront rejoint quelques mois plus tard par deux représentants de la famille du milliardaire Robert L. Mercer.
Emerdata est créé (tout comme Auspex International) dans le contexte du dépôt de bilan (mise en faillite volontaire) de Cambridge Analytica et du groupe SCL (sa maison-mère, fondée par Nigel John Oakes) à la suite du scandale Facebook-Cambridge Analytica/AggregateIQ. La plupart des anciens employés de Cambridge Analytica et du groupe SCL sont alors transférés dans Emerdata ou dans des sociétés proches. Les droits et matériels (certains ordinateurs et serveurs seront provisoirement saisi par la justice) étant transférés dans la nouvelle société (holding) Emerdata Limited.
Mi-2018, Emerdata était dirigée par Jacquelyn James-Varga, et semble être en grande partie détenue par Rebekah Mercer (seconde fille du milliardaire Robert L. Mercer) et par sa mère Jennifer Mercer (selon le dépôt de bilan de Cambridge Analytica à New York). Le pouvoir reste donc dans la famille Mercer (Cambridge Analytica appartenait auparavant en partie à la famille Mercer, y compris à leur père Robert Mercer, ancien informaticien devenu financier, et grand donateur politique, qui a lancé Cambridge Analytica et était actionnaire d'AggregateIQ, entreprises qui ont contribué pour lui au développement de techniques logicielles connues aux États-Unis sous le nom de « Brown clustering » (Le « Clustering de Brown » est ainsi dénommé en hommage au chercheur P.F Brown, l'un des collègues de Mercer, co-auteur d'un article de linguistique informatique publié en 1992 avec lui sur ce sujet[2]. Cette technique statistique initialement utilisée chez IBM pour la modélisation du langage, la traduction automatique et la reconnaissance vocale puis la synthèse vocale, a été initialement introduite dans le cadre d'un programme de traduction dirigé par Frederick Jelinek et Lalit Bahl[3],[4]. Elle est, depuis, utilisée pour des usages plus sophistiqués tels que, par exemple, la détection de langage offensant[5], la localisation des crimes[6], la prédiction des crimes[7], l'analyse automatique de l'actualité (et de ses inductions psychosociales en termes de sentiment/humeur associé, en raison de leur relatifs pouvoirs prédictifs) dans le contexte du trading algorithmique et de la finance internationale[8].