Empathie

La plupart des êtres humains, dès l'enfance, sont doués d'empathie, notamment face à la douleur physique ou morale éprouvée par autrui.

L'empathie — du grec ancien ἐν / en, « dans, à l'intérieur », et πάθoς / páthos, « souffrance, ce qui est éprouvé » — est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu. Dans un sens plus général, elle représente la reconnaissance de ses[Qui ?] états non-émotionnels, tels que ses propres croyances. Dans ce dernier cas, il est plus spécifiquement question de l'empathie cognitive[1].

Dans le langage courant, le phénomène d'empathie est souvent illustré par l'expression « se mettre à la place de l'autre »[2].

Cette compréhension se produit par une décentration de la personne (ou de l'animal) et peut mener à des actions liées à la survie du sujet visé par l'empathie[3], indépendamment, et parfois même au détriment des intérêts du sujet ressentant l'empathie.

Dans l'étude des relations interindividuelles, l'empathie est donc différente des notions de sympathie, de compassion, d'altruisme ou de contagion émotionnelle, qui peuvent lui être associées.

  1. « Vers une approche neuropsychologique de l'empathie », sur Cairn.info (consulté le ).
  2. « Introduction à la psychologie communautaire », sur cairn.info (consulté le ) : « Étape 2 : Se mettre à la place de l’autre, être empathique ».
  3. « Mécanismes neurophysiologiques impliqués dans l’empathie et la sympathie », sur Cairn.info (consulté le ) :

    « Les êtres humains sont intrinsèquement sociaux. Leur survie dépend de façon cruciale de la qualité des interactions sociales engagées, de la formation d’alliances et de l’exactitude des jugements sociaux. »