Organisation | Agence spatiale européenne |
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Programme | Cosmic Vision |
Domaine | Étude de Vénus |
Statut | En cours de développement |
Lancement | début de la décennie 2030 |
Lanceur | Ariane 62 |
Site | https://envisionvenus.eu/envision/ |
Masse au lancement | ~2 560 kg |
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Masse instruments | 254 kg |
Dimensions | 2 x 2 x 2 m (lancement) |
Masse ergols | 1 337 kg |
Contrôle d'attitude | Stabilisé 3 axes |
Source d'énergie | Panneaux solaires |
Puissance électrique | 2,3 kW |
Orbite | Orbite polaire |
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Altitude | 220 x 470 km |
VenSAR | Radar à synthèse d'ouverture |
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VenSpec | Spectromètres imageurs infrarouge et ultraviolet |
SRS | Sondeur radar |
EnVision est une mission spatiale de l'Agence spatiale européenne qui doit être lancée au début de la décennie 2030 et dont l'objectif est d'étudier la planète Vénus. EnVision est l'un des trois projets présélectionnés en pour la cinquième mission moyenne du programme scientifique Cosmic Vision de l'agence. Elle est finalement sélectionnée le 10 , puis adoptée le 25 janvier 2024[1].
L'objectif principale de la mission EnVision est de déterminer la nature de l'activité géologique de Vénus, son évolution à une échelle de temps géologique et ses interactions avec son atmosphère. L'objectif est de comprendre les raisons de la divergence entre l'évolutions de la Terre et celle de Vénus[2]. Pour remplir cet objectif, la sonde doit se placer sur une orbite polaire basse pour une durée nominale de quatre ans, après une période d'aérofreinage d'une durée comprise entre un et deux ans.
La sonde spatiale d'une masse de 2,5 tonnes dispose d'un radar à synthèse d'ouverture (VenSAR) fourni par la NASA, d'un second radar permettant de sonder les couches superficielles du sol (SRS), et d'une suite de trois spectromètres fonctionnant dans l'infrarouge et dans l'ultraviolet (VenSpec-M, -H, -U). Un oscillateur ultra stable (USO) complète la charge utile scientifique.