L’encrassement biologique ou bio-encrassement (anglais biofouling) est la formation d'une couche gênante d'êtres vivants sur une surface artificielle en contact permanent ou fréquent avec de l'eau[1],[2].
Il peut s'agir d'une surface immergée (ex : coque de bateau, chaine immergée, bouée, corps-mort, etc. colonisés par des organismes marins) ou contenant de l'eau (ex : intérieur d'un tuyau ou d'une vanne ou d'un système de filtration par exemple colonisé par Plumatella rugosa, Fredericella indica, Cordylophora caspia ou Paludicella articulata, face interne d'une vitre d'aquarium, etc.).
Ce phénomène s'observe surtout dans le milieu marin, où le périphyton est naturellement relativement divers et abondant, mais se retrouve, bien qu'en moindres proportions, en milieu dulcicole.
Des traitements mécaniques (brossage, grattage) et/ou chimiques (« antifouling », biocides) sont utilisés pour limiter ce phénomène. Le fait de faire régulièrement passer un bateau d'une zone salée à une zone d'eau douce et inversement permet de limiter l'encrassement.