Etichon-Adalric d'Alsace

Etichon-Adalric d'Alsace
Image illustrative de l’article Etichon-Adalric d'Alsace
Mosaïque représentant Adalric dans son caveau au mont Sainte-Odile.

Titre Duc d'Alsace
(662-690)
Prédécesseur Duc Boniface
Successeur Adalbert d'Alsace (690-722)
Biographie
Dynastie Étichonides
Nom de naissance Etichon
Naissance
Pagus Attoariensis
Décès
Château du Hohenbourg
Conjoint Berswinde
Enfants Sainte Odile,
Adalbert d'Alsace
Etichon II de Nordgau

Etichon-Adalric d'Alsace[1] (dont les noms apparaissent dans les textes sous les formes Eticho, Aticus, Attich, Etih, Chadalricus[2]), né vers 635 dans le pagus Attoariensis (sur le plateau de Langres), mort le [3],[4],[5] au Château du Hohenbourg, duc d'Alsace de 662 à 690[6], est le membre le plus connu de la famille des Étichonides.

Etichon-Adalric est le fondateur de la dynastie des Étichonides et le père de sainte Odile, patronne de l'Alsace. Il est peut-être aussi l'ancêtre de la famille des Habsbourg[7], de la famille des Eguisheim-Dabo, de la Maison de Bade, de la Maison de Lorraine ainsi que des comtes de Flandres[6].

  1. Dans une Vie de sainte Odile, il est appelé Princeps Eticho, mais il est appelé "Adalric" dans le testament d’Odile, sa fille, et dans les diplômes de Carloman et de Charlemagne concernant l'abbaye d’Obersmunster, datés de 770 et 810. Histoire de l’église de Strasbourg, tome I, p. xlij, tome II, p. cij et cliv.
  2. Eticho, Aticus et Chaldaricus sont des formes latines, Attich et Etih des formes germaniques.
  3. L'art de vérifier les dates ... par David Baillie Warden, Jean Baptiste Pierre Jullien Courcelles, Nicolas Vigton de Saint-Allais, p. 463.
  4. Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos ...
  5. mais 689 d'après Stuart, 695 d'après Dollinger et Oberlé, ou encore vers 700, selon l'hagiographie de sainte Odile.
  6. a et b Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos ..., par Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), p. 662.
  7. Les biens des Étichonides, maîtres absolus de l’Alsace du haut Moyen Âge, se retrouveront en effet, aux mains des Habsbourg quelques siècles plus tard.