Fumier

Tas de fumier traditionnel sur fumière aménagée, Autriche.
Du fumier de cheval.
Le ver rouge est une espèce thermophile et épigée dans la mesure où elle s'installe dans les tas de fumier.

Le fumier est un matériau solide ou semi-solide composé de déchets de matière organique, issus d'excréments solides et d'urines d'animaux associés à de la litière absorbante comme les pailles de céréales, fougères, copeaux de bois, etc. Le fumier frais ou composté est épandu puis enfoui comme fertilisant (engrais organique) et comme amendement en agriculture. Convenablement employés, les fumiers contribuent à maintenir la fertilité des sols, à améliorer leur structure, à maintenir leur porosité et leur capacité de rétention en eau (capacité au champ), soit de façon générale à entretenir et enrichir le sol. Le fumier mélangé au sol se décompose et fournit des nutriments, notamment de l'azote, du potassium et du phosphore, assimilables et nécessaires à la nutrition des végétaux cultivés.

Pour limiter les risques sanitaires dus aux micro-organismes pathogènes pour l'homme, le fumier devrait être suffisamment hygiénisé (fermenté) avant épandage sur les cultures alimentaires.

Les espèces (insectes, champignons) se nourrissant du fumier et le transformant sont dites fimicoles ou coprophages.

Les termes « fumier » et « fumure » ont été un temps utilisé en France pour des intrants inorganiques (engrais). Cet emploi persiste pour « fumure ».

Les déjections liquides des animaux utilisées comme fertilisant sont appelées purin, les déjections mélangées sans litière lisier.