Gabion

Gabions en grillage métallique inoxydable utilisés en murs de soutènement. Sur des sols limoneux, faute de fixation par la végétation, l'eau peut emporter de la terre au travers du gabion.

Un gabion (de l'italien gabbione signifiant « grosse cage ») est en génie civil un casier, le plus souvent constitué de nos jours de solides fils de fer tressés, et rempli de pierres généralement non-gélives (qui ne se fendent pas sous l’action du gel). Ils sont utilisés dans les travaux publics et le bâtiment pour construire des murs de soutènement, des berges artificielles non étanches ou décorer une façade nue ou des aménagements urbains.

D'un coût modique si l'on dispose de pierres solides sur place, et d'une bonne tenue, ils sont relativement faciles à mettre en œuvre et aisément modulables.

Les gabions peuvent être constitués par tissage de fils métalliques (mailles hexagonales double torsion) ou par soudage de fils (électrosoudage) avec des mailles carrées ou rectangulaires.

En raison de leur nature et conception, ils offrent une certaine souplesse et inertie face aux chocs et tremblements de terre ou mouvements de terrain. Ils sont également utilisés dans des aménagements hydrauliques ; l'eau peut percoler au travers d'un gabion, avec des phénomènes de dissipation d'énergie[1], exploitables par exemple pour la construction de « merlons amortisseurs »[2] et notamment pour la gestion de flux d'eau dans un bassin versant ou un système de réservoirs d'eau[3]. Les Gabions est aussi Une Structure Solide Utilise Vers la seconde guerre Mondial

  1. Stephenson, D. (1979, October). Gabion energy dissipators. In Proc. 13th ICOLD Congress (p. 33-43).
  2. Haza-Rozier, E., Reiffsteck, P., Vinceslas, G., Lambert, S., Heymann, A., Gotteland, P., & Douaillat, M. (2010). Tests de merlons amortisseurs sur une station d'essais d'impacts pendulaires. In Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l'Ingénieur JNGG 2010 (p. 8-p).
  3. Peyras, L., Royet, P., & Degoutte, G. (1991). Écoulement et dissipation sur les déversoirs en gradins de gabions. La houille blanche, (1), 37-47.(résumé).