Galileo (sonde spatiale)

Description de cette image, également commentée ci-après
La sonde Galileo en cours de préparation.
Données générales
Organisation Drapeau des États-Unis NASA
Constructeur Drapeau des États-Unis Jet Propulsion Laboratory
Domaine Étude de Jupiter et de ses lunes
Type de mission Orbiteur + sonde atmosphérique
Statut Mission terminée
Autres noms Jupiter Orbiter with Probe, JOP
Lancement
Lanceur Navette spatiale (Atlantis)
Survol de Astéroïdes Gaspra et Ida
Insertion en orbite
Fin de mission
Durée 15 ans
Durée de vie 8 ans (mission primaire)
Identifiant COSPAR 1989-084B
Protection planétaire Catégorie II[1]
Site Site NASA
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 2 380 kg
Propulsion Chimique
Masse ergols 925 kg
Contrôle d'attitude Stabilisé par rotation
Source d'énergie 2 x RTG
Puissance électrique 570 watts
Le lancement de la sonde Galileo depuis la navette spatiale en 1989.

Galileo, aussi appelée Jupiter Orbiter with Probe ou JOP, est une sonde spatiale américaine développée par la NASA qui a pour mission d'étudier la planète Jupiter et ses lunes. Galileo est lancée le par la navette spatiale américaine Atlantis. La sonde se place en orbite autour de Jupiter le , après un voyage de six ans, au cours duquel elle a recours à l'assistance gravitationnelle de la Terre à deux reprises ainsi qu'à celle de la planète Vénus. Elle circule sur une orbite de deux mois qu'elle parcourt à 35 reprises au cours de la phase scientifique de la mission qui s'achève après deux prolongations en 2003.

La sonde, d'une masse de 2,2 tonnes, comprend un orbiteur et une sonde atmosphérique chargée d'analyser in situ l'atmosphère de Jupiter. Les deux engins emportent 22 instruments scientifiques.

Galileo collecte de nombreuses informations scientifiques malgré l'indisponibilité de son antenne grand gain qui n'est pas déployée, limitant fortement le volume de données transmis. Galileo précise les éléments recueillis par les sondes qui l'avaient précédée, notamment Voyager 1 et Voyager 2. L'atmosphère de Jupiter, sa magnétosphère et ses principales lunes sont longuement étudiées. La sonde atmosphérique larguée peu avant l'arrivée sur Jupiter détecte beaucoup moins d'eau que prévu, remettant en question les théories sur la formation de Jupiter et celle du Système solaire. Parmi les faits les plus marquants, elle découvre la présence d'un océan d'eau liquide sous la surface gelée de la lune Europe, un des satellites galiléens de Jupiter, la présence du champ magnétique de la lune Ganymède, et effectue le premier survol d'un astéroïde au cours de son transit entre la Terre et Jupiter. Au cours de sa mission, la sonde prend 14 000 images.

  1. (en) « Planetary Protection », sur planetaryprotection.arc.nasa.gov (consulté le ).