En politique, le terme de gauche désigne à l'origine la partie gauche de l'Assemblée nationale. À l'époque, les députés qui soutenaient les réformes et les idéaux révolutionnaires, se placèrent à gauche de l'hémicycle[1].
Depuis leur apparition, les partis de gauche se rassemblent généralement dans la promotion d'idéaux progressistes et d'égalité, la critique de l'ordre social et le souci d'une plus grande justice sociale[2]. La gauche comprend la social-démocratie, l'écologisme, le radicalisme, le socialisme, le communisme et la plupart des courants de l'anarchisme[3],[4].
L'appartenance à la gauche de la cyberdémocratie (partis dits pirates) n'a rien de consensuel ni d'officiel. Le terme est essentiellement associé aux partis et organisations politiques, mais on parle aussi parfois de gauche syndicale ou, plus rarement, de gauche associative[5].
« […] l'histoire de la gauche n'a pu donner jusqu'à présent naissance ni à une synthèse pénétrante ni à une vaste analyse, qui s'imposerait avec le même caractère d'évidence à l'attention des étudiants ou du grand public. Cette absence peut paraître surprenante. Non pas que des auteurs se soient exercés à retracer l'histoire de la gauche, non pas qu'il n'y ait des ouvrages sur telle ou telle gauche à telle ou telle époque — ils sont même innombrables, et souvent décisifs. Le socialisme, le communisme, l'anarchie, le radicalisme ont eu et ont leurs histoires, leurs historiens, leurs revues, leurs centres de recherche et leurs colloques. Des synthèses ont marqué leurs époques. »