Gaullisme de gauche

Le gaullisme de gauche ou gaullisme social est un courant de pensée travailliste français se réclamant de convictions de gauche au sein des partisans du général de Gaulle. Les fondateurs de ce courant sont pour la plupart d’anciens socialistes, radicaux et autres sociaux-démocrates de la France libre et la Résistance, et représentent une minorité réformiste au sein des mouvements gaullistes des différentes époques.

Regroupés un temps au sein de l'Union démocratique du travail (UDT), ils se sont séparés, après la disparition du général de Gaulle, entre un courant interne au sein des partis gaullistes (UDR, RPR, UMP) et un courant externe rallié à la gauche traditionnelle, quand celle-ci a accepté les institutions de la Ve République, en réaction à la droitisation du gaullisme sous Georges Pompidou et au tournant libéral du RPR sous Jacques Chirac.

Ils n'ont actuellement plus de formation politique autonome et sont dispersés, entre des mouvements de gauche comme le MRC de Jean-Pierre Chevènement, des formations de droite, comme le Club Nouveau Siècle de Bernard Reygrobellet[1]ou l'Union des jeunes pour le progrès (UJP), qui restent proches du parti Les Républicains. Plusieurs mouvements sont ainsi en déshérence, à l'image de la Convention des gaullistes sociaux pour la Ve République de l'ancien ministre Jean Charbonnel.

  1. « Le Club Nouveau Siècle », sur club-nouveau-siecle.org (consulté le ).