Naissance |
Halle (duché de Magdebourg, Saint-Empire) |
---|---|
Décès |
(à 74 ans) Londres (Grande-Bretagne) |
Activité principale | Compositeur |
Style | Musique baroque |
Lieux d'activité | Allemagne, Italie, Angleterre |
Années d'activité | 1702–1758 |
Œuvres principales
Georg Friedrich Haendel [ˈɡeːɔʁk ˈfʁiːdʁɪç ˈhɛndəl][a] Écouter ou Georg Friederich Händel[b] (en anglais George Frideric Handel[c] [dʒɔː(ɹ)dʒ ˈfɹɛd(ə)ɹɪk ˈhændəl][d]) est un compositeur saxon, devenu sujet anglais, né le à Halle-sur-Saale et mort le à Westminster.
Haendel personnifie souvent de nos jours l'apogée de la musique baroque aux côtés de Jean-Sébastien Bach[1],[2], Antonio Vivaldi, Georg Philipp Telemann[3] et Jean-Philippe Rameau, et l'on peut considérer que l'ère de la musique baroque européenne prend fin avec l'achèvement de l’œuvre de Haendel[4]. Né et formé en Saxe[e], installé quelques mois à Hambourg avant un séjour initiatique et itinérant de trois ans en Italie, revenu brièvement à Hanovre avant de s'établir définitivement en Angleterre, il réalisa dans son œuvre une synthèse magistrale des traditions musicales de l'Allemagne, de l'Italie, de la France et de l'Angleterre[5],[6].
Virtuose hors pair à l'orgue et au clavecin, Haendel dut à quelques-unes de ses œuvres très connues — notamment son oratorio Le Messie, ses concertos pour orgue et concerti grossi, ses suites pour clavecin (avec sa célèbre sarabande de Haendel), ses musiques de plein air (Water Music et Music for the Royal Fireworks) — de conserver une notoriété active pendant tout le XIXe siècle, période d'oubli pour la plupart de ses contemporains. Cependant, pendant plus de trente-cinq ans, il se consacra pour l'essentiel à l'opéra en italien (plus de 40 partitions d'opera seria[7]), avant d'inventer et promouvoir l'oratorio en anglais dont il est un des maîtres incontestés[8].
Son nom peut se trouver sous plusieurs graphies : son extrait de baptême en allemand, utilise la forme Händel, son nom s'écrit également Haendel (le « e » remplaçant l'umlaut — traduit par le tréma), et cette forme, habituelle en français depuis longtemps[9], est en outre celle retenue par Romain Rolland lorsqu'il lui consacra une importante biographie[10]. Après son installation en Angleterre, lui-même l'écrivait Handel sans tréma, manière quasi homophone retenue par les anglophones, et signait George Frideric Handel[11].
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/>
correspondante n’a été trouvée