Georg Leber

Georg Leber
Illustration.
Georg Leber en 1973
Fonctions
Vice-président du Bundestag allemand
Désigné par le groupe SPD

(3 ans, 6 mois et 17 jours)
Président Karl Carstens
Richard Stücklen
Législature 8e et 9e Bundestag
Prédécesseur Hermann Schmitt-Vockenhausen
Successeur Heinz Westphal
Ministre fédéral de la Défense
6e ministre fédéral de la Défense depuis 1955

(5 ans, 7 mois et 9 jours)
Chancelier Willy Brandt
Helmut Schmidt
Prédécesseur Helmut Schmidt
Successeur Hans Apel
Ministre fédéral des Transports, des Postes et des Télécommunications

(2 ans, 8 mois et 15 jours)
Chancelier Willy Brandt
Prédécesseur Lui-même (Transports)
Werner Dollinger (Postes)
Successeur Lauritz Lauritzen
Ministre fédéral des Transports

(2 ans, 10 mois et 21 jours)
Chancelier Kurt Georg Kiesinger
Prédécesseur Hans-Christoph Seebohm
Successeur Lui-même
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Beselich, Allemagne
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Schönau am Königssee, Allemagne
Parti politique SPD
Profession Maçon

Georg Leber
Ministres fédéraux de la Défense d'Allemagne
Ministres fédéraux des Transports d'Allemagne
Ministres fédéraux des Postes d'Allemagne

Georg Leber, né le à Beselich et mort le [1] à Schönau am Königssee, est un homme politique allemand membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).

À la suite de la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans le militantisme syndical dans le BTP, puis est élu député fédéral de Hesse au Bundestag en 1957. Neuf ans plus tard, il est nommé ministre fédéral des Transports dans la grande coalition de Kurt Georg Kiesinger. Son portefeuille fusionne avec le ministère fédéral des Postes et des Télécommunications en 1969, lors de la formation de la coalition sociale-libérale par Willy Brandt, mais il doit y renoncer en 1972 pour remplacer Helmut Schmidt comme ministre fédéral de la Défense.

À ce poste, il gagne le surnom de « père des soldats », du fait de sa grande popularité auprès du personnel militaire, et assure l'ouverture effective des deux premières universités de l'armée fédérale. Il démissionne en 1978, contre l'avis de Schmidt, devenu chancelier fédéral, afin d'assumer les conséquences de l'espionnage illégal de son secrétaire par le contre-espionnage militaire. Il est élu l'année suivante vice-président du Bundestag et le reste pendant quatre ans, après quoi il se retire de la vie politique.