George Patton | ||
Portrait de George Patton en 1945. | ||
Surnom | Bandito Old Blood and Guts The Old Man |
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Naissance | San Marino, Californie (États-Unis) |
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Décès | (à 60 ans) Heidelberg (Allemagne occupée) |
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Allégeance | États-Unis | |
Arme | Armée de terre des États-Unis | |
Grade | Général | |
Années de service | 1909 – 1945 | |
Commandement | 3e armée 7e armée 2e corps d'armée 2e division blindée 3e régiment de cavalerie |
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Conflits | Seconde Guerre mondiale Première Guerre mondiale Révolution mexicaine |
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Faits d'armes | Campagne d'Allemagne Bataille des Ardennes Campagne de Lorraine Opération Husky Campagne de Tunisie Opération Torch |
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Distinctions | Distinguished Service Cross (2) Distinguished Service Medal (3) Silver Star (2) Legion of Merit Bronze Star Purple Heart |
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Famille | Beatrice B. Ayer (épouse / 1886-1953) George Patton IV (fils / 1923-2004) |
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George Smith Patton, Jr., né le à San Marino (Californie) aux États-Unis et mort le à Heidelberg en Allemagne, est un général « quatre étoiles »[N 1] de l'Armée de terre américaine qui a notamment commandé la 7e puis la 3e armée américaine sur le théâtre européen des opérations de la Seconde Guerre mondiale.
Né en 1885 dans une famille aisée ayant une forte tradition militaire, Patton étudie à l'institut militaire de Virginie puis à l'académie militaire de West Point.
Il fait partie de l'équipe américaine de pentathlon moderne aux Jeux olympiques de 1912 ; féru d’escrime, il conçoit ensuite un sabre de cavalerie de qualité — modèle 1913 — destiné à l'armée[N 2], mais qui s'est avéré peu utilisé par la suite, car les méthodes de guerre ont évolué rapidement au cours de la période. En 1916, Patton participe aux combats de l'expédition punitive contre Pancho Villa au Mexique dans l'un des premiers exemples de guerre mécanisée. Il rejoint ensuite le corps blindé de la force expéditionnaire américaine qui participe aux combats sur le front de l'Ouest de la Première Guerre mondiale, après l'entrée en guerre des États-Unis en 1917.
Entre les deux guerres mondiales, Patton est l'un des principaux partisans de l'introduction des techniques de la guerre mécanisée dans l'armée américaine et il exerce diverses fonctions administratives militaires sur le territoire américain. Ayant gravi les échelons de la hiérarchie, il est à la tête de la 2e division blindée au moment de l'entrée en guerre des États-Unis fin 1941.
Patton mène les troupes américaines lors de l'opération Torch au Maroc en 1942 et, sous son commandement efficace, le 2e corps d'armée démoralisé recouvre sa cohésion au cours de la campagne de Tunisie. Il commande la 7e armée lors de l'invasion de la Sicile et devance les troupes britanniques de Montgomery, en arrivant le premier à Messine. Il est néanmoins impliqué dans une controverse après avoir giflé deux de ses hommes souffrant de stress post-traumatique et est temporairement relevé de son commandement.
Craint de l’ennemi, Patton est affecté à une vaste opération de désinformation destinée à tromper les Allemands sur le lieu exact de l'attaque alliée qui doit avoir lieu en Normandie début . À l'issue du débarquement, il est réaffecté en juillet à la tête de la 3e armée qui intervient dans la bataille de Normandie et il mène une offensive éclair jusqu'en Lorraine. Il se porte au secours des troupes américaines encerclées à Bastogne durant la bataille des Ardennes et entre en Allemagne au printemps 1945.
À la fin de la guerre, il est nommé gouverneur militaire de Bavière avant d'être relevé de ses fonctions et affecté au commandement de la 15e armée stationnée dans l'Allemagne occupée. Il est victime d'un accident de la route, alors qu'il est assis à l'arrière de sa berline qui heurte un camion militaire le : il succombe à ses blessures douze jours plus tard dans l'hôpital de Heidelberg.
Le caractère pittoresque et énergique de Patton, ainsi que ses succès militaires ont parfois éclipsé ses déclarations maladroites à la presse.
Sa philosophie de commander depuis le front et d'encourager ses hommes avec des discours comportant des grossièretés apparentes — « On ne vous demande pas de mourir pour votre pays, mais que le salaud d'en face meure pour le sien »[N 3] — a néanmoins entraîné l'apparition de nouvelles méthodes de commandement au sein du corps des officiers de l'Armée américaine.
De même, ses tactiques basées sur des offensives rapides et percutantes se sont traduites par le développement de nouvelles doctrines de combat dans le domaine de la guerre mécanisée. Si les opinions des commandants alliés à son sujet étaient souvent mitigées, il était tenu en haute estime par ses adversaires allemands.
Le film Patton de 1970 a remporté sept oscars et a contribué à faire de lui un héros populaire américain.
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