Georges Danton | ||
Portrait de Georges Danton (Auteur anonyme, vers 1790, huile sur toile, conservé au musée Carnavalet). | ||
Fonctions | ||
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Député français | ||
– (1 an, 6 mois et 15 jours) |
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Élection | 6 septembre 1792 | |
Circonscription | Seine | |
Législature | Convention nationale | |
Successeur | Gabriel Vaugeois | |
Président de la Convention nationale | ||
– (14 jours) |
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Prédécesseur | André Jeanbon Saint-André | |
Successeur | Marie-Jean Hérault de Séchelles | |
Membre du Comité de salut public | ||
– (3 mois et 4 jours) |
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Groupe politique | Montagne | |
Ministre de la Justice | ||
– (1 mois et 29 jours) |
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Gouvernement | Conseil exécutif | |
Prédécesseur | Étienne de Joly | |
Successeur | Dominique Joseph Garat | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Georges Jacques Danton | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Arcis-sur-Aube, Champagne | |
Date de décès | (à 34 ans) | |
Lieu de décès | Place de la Concorde, Paris, Seine | |
Nature du décès | Guillotiné | |
Sépulture | Cimetière des Errancis puis catacombes de Paris | |
Nationalité | Française | |
Conjoint | Antoinette Gabrielle Danton (m. 1787–1793)
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Deuxième conjoint | Louise Sébastienne Danton (m. 1793–1794)
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Profession | Avocat | |
Religion | Catholicisme | |
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Georges Jacques Danton, dit aussi d'Anton[1], né le à Arcis-sur-Aube et mort guillotiné le (16 germinal an II) à Paris, est un avocat au Conseil du Roi et un homme politique français, ministre de la Justice.
Danton est une des figures majeures de la Révolution française. Il incarne la « Patrie en danger » dans les heures tragiques de l’invasion d’, quand il s'efforce de fédérer contre l'ennemi toutes les énergies de la nation et d'user de tous les expédients : pour vaincre, dit-il, « il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée », et il n'hésite pas, par pragmatisme, à entamer des négociations secrètes avec les monarques coalisés pour négocier une paix rapide.
À l'instar de Robespierre, une légende s'est vite constituée autour de sa personne. Une polémique idéologique et politique entre historiens robespierristes et dantonistes s'est déchaînée et a culminé sous la IIIe République. Pour les premiers, Danton est un politicien sans scrupules, vénal, capable de trahir la Révolution ; pour les seconds, il est un ardent démocrate, un patriote indéfectible, un homme d’État généreux.