Georges Mandel

Georges Mandel
Illustration.
Georges Mandel dans les années 1930.
Fonctions
Ministre de l'Intérieur

(29 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Paul Reynaud
Prédécesseur Henri Roy
Successeur Charles Pomaret
Ministre des Colonies

(2 ans, 1 mois et 8 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Édouard Daladier III, IV et V
Prédécesseur Marius Moutet
Successeur Louis Rollin
Ministre des Postes et Télécommunications

(1 an, 6 mois et 27 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Pierre-Étienne Flandin
Fernand Bouisson
Pierre Laval
Albert Sarraut
Prédécesseur André Mallarmé
Successeur Robert Jardillier
Député français

(13 ans, 5 mois et 18 jours)
Élection 29 avril 1928
Réélection 8 mai 1932
26 avril 1936
Circonscription Gironde
Législature XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique Députés indépendants (1928-1932)
Indépendants (1932-1936)
Indépendants républicains (1936-1941)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Circonscription supprimée

(4 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 16 novembre 1919
Circonscription Gironde
Législature XIIe (Troisième République)
Groupe politique Non-inscrit
Maire de Soulac

(21 ans)
Prédécesseur Victorin Rooy
Successeur Ludovic Marcoux
Conseiller général de la Gironde

(21 ans)
Circonscription Canton de Lesparre-Médoc
Prédécesseur Jean Édouard Lenourichel
Biographie
Nom de naissance Louis Rothschild
Date de naissance
Lieu de naissance Chatou (Seine-et-Oise)
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décès Forêt de Fontainebleau
Nature du décès Assassinat
Profession Journaliste

Georges Mandel, de son vrai nom Louis Rothschild, né le à Chatou (Seine-et-Oise) et assassiné le en forêt de Fontainebleau, est un journaliste et homme politique de l’entre-deux-guerres, ainsi qu'un résistant français.

Jeune journaliste, collaborateur de Georges Clemenceau à L’Homme libre, il le suit sur les chemins de la politique en devenant un de ses attachés de cabinet en 1908, puis son chef de cabinet à la présidence du Conseil en .

Une longue carrière politique lui est ouverte dans le camp conservateur après la Grande Guerre. Son assassinat, en juillet 1944 dans la France occupée, a longtemps été interprété comme une action de représailles commise par la Milice française après l'exécution, par la Résistance, du ministre de l'Information Philippe Henriot. Selon l'historien François Delpla, cet assassinat aurait été commandité par Hitler lui-même, qui aurait repéré Mandel dès les années 1930 comme l'un des opposants les plus résolus à l'Allemagne nazie[1],[2].