Georgi Dimitrov | |
Georgi Dimitrov dans les années 1930. | |
Fonctions | |
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Président du Conseil des ministres de la république populaire de Bulgarie | |
– (2 ans, 7 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | Kimon Georgiev |
Successeur | Vassil Kolarov |
Secrétaire général du comité central du Parti communiste bulgare | |
– (6 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Valko Tchervenkov |
Secrétaire général du comité exécutif de l'Internationale communiste | |
– (9 ans) |
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Prédécesseur | Viatcheslav Molotov |
Successeur | Fonction supprimée |
Biographie | |
Nom de naissance | Георги Димитров Михайлов Georgi Dimitrov Mihaylov |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kovatchevtsi, Principauté de Bulgarie |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Barvikha, Russie, URSS |
Nationalité | Bulgare Soviétique |
Parti politique | BRSDP (1902-1903) BRSDP (t.s.) (1903-1919) BKP (1919-1949) |
Distinctions | Ordre de Lénine |
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Chefs du gouvernement bulgare | |
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Georgi Dimitrov, de son nom complet Georgi Dimitrov Mihaylov (en bulgare : Георги Димитров Михайлов, transcription française : Gueorgui Dimitrov Mihaïlov), né le dans le village de Kovatchevtsi près de Pernik (région minière non loin de Sofia) et mort le au sanatorium de Barvikha près de Moscou, est un homme d'État bulgare. Il est président du Conseil des ministres de la république populaire de Bulgarie du à sa mort.
Dirigeant communiste, il mène l'insurrection infructueuse de 1923, ce qui le conduit à s'exiler en URSS, d'où il dirige l'Internationale communiste entre 1934 et 1943. Arrêté en Allemagne et jugé pour complicité dans l'incendie du Reichstag en 1933, il prouve son innocence lors du procès de Leipzig et acquiert une renommée internationale.
De retour en Bulgarie après la Seconde Guerre mondiale, il devient président du Conseil des ministres en 1946 et secrétaire général du comité central du Parti communiste bulgare en 1948. Proche du maréchal Tito, il tente avec celui-ci de former une Fédération balkanique réunissant la Bulgarie et la Yougoslavie, un projet suscitant la désapprobation de Staline. Il théorise également l'idée que le fascisme est le fait des éléments les plus radicaux du capitalisme.