Ginkgo biloba

Route des ginkgos, université Sapporo, Hokkaidō.

Le Ginkgo, aussi appelé arbre aux quarante écus, ou encore arbre aux abricots d'argent[2] (Ginkgo biloba L., 1771) (银杏 yínxìng en chinois), est une espèce d'arbre gymnosperme et la seule représentante actuelle de la famille des Ginkgoaceae. C'est aussi la seule espèce actuelle de la division des Ginkgophyta.

Le ginkgo est un arbre dioïque dont les individus mâles portent des bouquets de cônes de pollen semblables à des chatons et dont les individus femelles possèdent de longs pédoncules portant à leur extrémité un ovule, nu (sans être enveloppé dans un ovaire), sans pétales.

En Chine, certains spécimens de cet arbre auraient une durée de vie excédant les 3 000 ans et plus de 100 individus auraient plus de 1 000 ans[3].

Particulièrement appréciée pour son superbe feuillage jaune vif à l'automne, l'espèce est cultivée partout dans le monde à partir du XIXe siècle.

Les Ginkgoales sont apparues au Permien il y a plus de 270 millions d'années et ont prospéré dans le monde entier jusqu’au Mésozoïque, en particulier au Jurassique[n 1]. Mais à la période des glaciations quaternaires, la seule espèce du phylum à subsister est Ginkgo biloba, qui ne survécut que dans quelques rares refuges au climat plus doux du Sud de la Chine. Elle est considérée comme une espèce panchronique[n 2]. Ces derniers milliers d’années, elle fut cultivée pour son intérêt ornemental et fut transférée au Japon et en Corée aux alentours du XIIe siècle.

En Chine, les anciens ouvrages de pharmacopée l’ignorent puisque son utilisation médicinale n’a vraiment commencé qu’après la publication en 1596 du « Compendium de matière médicale » de Li Shizhen. En Asie orientale, seules les amandes de ginkgo furent utilisées en médecine et en cuisine. Mais alors qu’elles sont principalement employées pour traiter diverses affections des voies respiratoires et pulmonaires en Chine, elles sont mobilisées pour régler les problèmes de digestion au Japon, et dans les années 2000, ce fut le déclin cognitif et l’altération de la mémoire des sujets âgés qui assurèrent le succès des extraits de ginkgo en Occident[4]. En Occident, le ginkgo, qui fascinait par toutes ses caractéristiques prodigieuses, connut un engouement pour les promesses de ses bénéfices thérapeutiques potentiels à la fin du XXe siècle. Selon une enquête menée en 2007 sur les herbes médicinales, le ginkgo et le ginseng étaient les plus populaires au monde[5].

Quelques propriétés pharmacologiques intéressantes de l’extrait de ginkgo suscitèrent la production de centaine de publications, revues et ouvrages de recherche, qui après bien des efforts, finirent par tempérer passablement l’enthousiasme initial[6].

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  2. Catherine Calvet, « Ce qui se cache derrière les arbres (6/6) : «Dans la mythologie, les arbres étaient des nymphes métamorphosées» » (Entretien avec Henriette Walter et Pierre Avenas), sur liberation.fr, Libération, .
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  5. « Chinese extract market : Ginkgo, ginseng focus », Nutrition Business Journal, vol. 12, no 11,‎ , p. 7-9.
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