Surnom | Le cygne de Busseto |
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Nom de naissance | Joseph Fortunin François Verdi |
Naissance |
9 ou 10 octobre 1813 Roncole, Taro, Empire français |
Décès |
Milan, Royaume d'Italie |
Activité principale | Compositeur, dramaturge |
Style | Opéra |
Activités annexes | Propriétaire terrien, député (1861–1865), sénateur (1874) |
Lieux d'activité |
Busseto, Roncole, Sant'Agata Duché de Parme, Milan Royaume de Lombardie-Vénétie puis Royaume d'Italie, Paris, Empire français |
Années d'activité | 1835 – 1901 |
Collaborations | Temistocle Solera, Salvatore Cammarano, Francesco Maria Piave, Arrigo Boito (librettistes) |
Éditeurs | Giovanni et Giulio Ricordi |
Maîtres |
Ferdinando Provesi, Vincenzo Lavigna |
Élèves | Emanuele Muzio |
Conjoint |
Margherita Barezzi, Giuseppina Strepponi |
Distinctions honorifiques |
Ordre de Saint-Stanislas Légion d'honneur |
Œuvres principales
Giuseppe Fortunino Francesco Verdi (/dʒuˈzɛppe fortuˈniːno franˈt͡ʃesko ˈverdi/[1]), né Joseph Fortunin François Verdi le 9 ou à Roncole et mort le à Milan, est un compositeur romantique italien. Son œuvre, composée essentiellement d’opéras, unissant le pouvoir mélodique à la profondeur psychologique et légendaire, est l'une des plus importantes de toute l'histoire du théâtre musical.
Verdi est l'un des compositeurs d'opéras italiens les plus influents du XIXe siècle, son influence comparable à celle de Gioachino Rossini, Vincenzo Bellini, Gaetano Donizetti et Giacomo Puccini. Ses œuvres sont fréquemment jouées dans les opéras du monde entier et, dépassant les frontières du genre, certains de ses thèmes sont depuis longtemps inscrits dans la culture populaire comme « La donna è mobile » de Rigoletto, le « Brindisi » de La traviata, le « Va, pensiero » de Nabucco ou la « Marche triomphale » d'Aida. Les opéras de Verdi dominent encore le répertoire de l'art lyrique un siècle et demi après leur création.
Peu engagé politiquement, il a cependant autorisé l'utilisation de son image et de ses œuvres dans le processus de réunification de la péninsule italienne et demeure de ce fait, aux côtés de Giuseppe Garibaldi et de Camillo Cavour, une figure emblématique du Risorgimento.