Gramophone

Un gramophone « Victor V ».

Le gramophone est un appareil ancien permettant de jouer mécaniquement un morceau de musique enregistré sur un disque phonographique en métal, cire puis gomme-laque jusqu'à l'époque des 78 tours[1], qui possède des propriétés d'enregistrement et/ou de reproduction mécanique du son. Il fait suite au phonographe à cylindre de Thomas Edison et a été breveté par Emile Berliner.

Ce nom, qui est à l'origine une marque déposée, est bien souvent remplacé par l'appellation de phonographe, voire « phono », celui-ci concernant théoriquement uniquement les appareils à cylindre. Mais ce terme reste utilisé majoritairement par le grand public, qui l'étend à tous les appareils d'autrefois lisant mécaniquement les disques tournant à 90 tours, puis 78 tours par minute.

Le procédé du phonographe, né au XIXe siècle, fut progressivement remplacé au siècle suivant par le gramophone, puis le pick-up ou platine tourne-disques, conjointement au magnétophone, qui furent ensuite eux-mêmes éclipsés par les techniques de reproduction sonores permises par la numérisation.

Les gramophones ne seront fabriqués que jusqu'à l'époque des 78 tours, et n'existeront plus pour les microsillons, qui s'écoutent électriquement et avec des têtes de lecture beaucoup plus légères.

  1. Les microsillons, dits « vinyles », sont en matière thermoplastique, mais ils ne sont plus diffusables sur un gramophone.