Nombre de tours | 78 |
---|---|
Longueur du circuit | 3,328 km |
Distance de course | 259,584 km |
Nom officiel | Grand Prix de Monaco |
---|---|
Date | |
Météo | Chaud et ensoleillé, 23 °C |
Organisateur | Automobile Club de Monaco |
Directeur de course | Roland Bruynseraede |
Affluence | 48 000 spectateurs |
Vainqueur |
Michael Schumacher, Benetton-Renault, 1 h 53 min 11 s 258 (vitesse moyenne : 137,604 km/h) |
---|---|
Pole position |
Damon Hill, Williams-Renault, 1 min 21 s 952 (vitesse moyenne : 146,193 km/h) |
Record du tour en course |
Jean Alesi, Ferrari, 1 min 24 s 621 (vitesse moyenne : 141,582 km/h) |
Le Grand Prix automobile de Monaco 1995 (Grand Prix de Monaco), disputé sur le Circuit de Monaco, à Monte-Carlo, à Monaco le , est la quarante-deuxième édition du Grand Prix, le 569e Grand Prix de Formule 1 couru dans le cadre du championnat du monde depuis 1950 et la cinquième manche du championnat 1995.
La course, de 78 tours, est remportée par Michael Schumacher (Benetton-Renault), parti deuxième. Damon Hill, sur Williams-Renault, termine deuxième après s'être élancé de la pole position et Gerhard Berger (Ferrari) se classe troisième ; suivent dans les points, Johnny Herbert (Benetton-Renault), Mark Blundell (McLaren-Mercedes) et Heinz-Harald Frentzen (Sauber-Ford). Seuls dix pilotes sur vingt-six engagés franchissent la ligne d'arrivée.
La course est marquée par un carambolage au départ, dans le premier virage. Mis à part les pilotes Simtek, tous participent au redémarrage de l'épreuve, avec leur monoplace ou celle de rechange. Bien que plus rapide d'une seconde au tour lors des qualifications, Damon Hill ne parvient pas à semer Michael Schumacher en course alors qu'il est plus chargé en carburant en raison d'une stratégie à un seul arrêt. L'Allemand prend la tête, au vingt-quatrième tour, lorsque son rival observe son premier ravitaillement et ne la cède qu'un tour durant à Jean Alesi, au trente-sixième passage, pour effectuer son unique arrêt.
La victoire de Michael Schumacher, la troisième en cinq manches, lui permet de disposer de cinq points d'avance sur Damon Hill au classement du championnat du monde. Benetton, avec trente-six unités, prend la tête du championnat du monde des constructeurs, en dépassant Williams et Ferrari, qui détiennent respectivement trente-deux et trente-et-un points. Il s'agit du dernier engagement de l'écurie britannique Simtek en Formule 1, celle-ci étant mise en faillite peu de temps après.