Nombre de tours | 68 |
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Longueur du circuit | 4,430 km |
Distance de course | 301,240 km |
Nom officiel | Grand Prix Molson du Canada |
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Date | |
Météo | Couvert, 23 °C |
Organisateur | Fédération internationale de l'automobile |
Directeur de course | John Corsmit |
Affluence | 82 000 spectateurs |
Vainqueur |
Jean Alesi, Ferrari, 1 h 44 min 54 s 171 (vitesse moyenne : 172,297 km/h) |
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Pole position |
Michael Schumacher, Benetton-Renault, 1 min 27 s 661 (vitesse moyenne : 181,928 km/h) |
Record du tour en course |
Michael Schumacher, Benetton-Renault, 1 min 29 s 174 (vitesse moyenne : 178,841 km/h) |
Le Grand Prix automobile du Canada 1995 (Grand Prix Molson du Canada), disputé sur le circuit Gilles-Villeneuve de l'île Notre-Dame au Canada le , est la trente-troisième édition du Grand Prix du Canada de Formule 1, la dix-septième sur ce tracé, le 570e Grand Prix de Formule 1 couru depuis 1950 et la sixième manche du championnat 1995.
La course, prévue sur 69 tours puis ramenée à 68 tours en raison de l'envahissement de la piste par les spectateurs, est remportée par Jean Alesi (Ferrari), parti de la cinquième position. Il s'agit de la seule victoire de sa carrière en Formule 1 en 201 départs, à sa cinquième et dernière saison au volant des voitures de Maranello, le jour de ses 31 ans. Rubens Barrichello (Jordan-Peugeot) finit deuxième et son coéquipier Eddie Irvine se classe troisième ; c'est le premier double podium de l'écurie Jordan dans la discipline. Suivent Olivier Panis (Ligier-Mugen-Honda), Michael Schumacher (Benetton-Renault), auteur de la pole position et du meilleur tour en course, et Gianni Morbidelli (Arrows-Hart).
Michael Schumacher, qui s'élance depuis la première place sur la grille, conserve son avantage au premier virage sur Damon Hill (Williams-Renault) bien qu'il soit parti du côté sale de la piste. Schumacher accroît rapidement son avance et mène une course en solitaire. Promis à la victoire, il est victime, à dix tours de l'arrivée, d'un blocage de son sélecteur de vitesse sur le troisième rapport qui l'oblige à rentrer aux stands pour faire réparer sa monoplace. Jean Alesi, après avoir dépassé son équipier Gerhard Berger en début d'épreuve puis profité des abandons successifs des Williams de David Coulthard et Damon Hill, avec d'autres concurrents, prend la tête de la course et la conserve jusqu'au drapeau à damier.
La victoire de Jean Alesi et les déboires des pilotes des écuries Benetton et Williams permettent à Ferrari de prendre, provisoirement, la tête du classement du championnat du monde des constructeurs avec une avance de trois points sur Benetton. Malgré sa cinquième place, Michael Schumacher conserve la première place du classement du championnat du monde et augmente de deux points son avance sur Damon Hill.