Grande muraille de sable

Carte des occupations militaires des îles Spratleys en 2009.

La « grande muraille de sable » est une expression sarcastique désignant la politique agressive de la République populaire de Chine en mer de Chine méridionale, à partir de 2014, de créations de terre-pleins sur plusieurs îles de l'archipel des Paracels et la construction de 7 îles artificielles sur plusieurs récifs de l'archipel des îles Spratleys au prix d'une catastrophe environnementale[1],[2],[3]. La surface des îles artificielles atteignait 8,1 km2 début 2015[4], et 13,5 km2 en [5].

Les récifs concernés sont principalement le récif Mischief, le récif de Fiery Cross, les récifs de Gaven, le récif de Cuarteron, le récif de Hughes, le récif de Subi et le récif de Johnson du Sud.

Cette opération, qui permet à la Chine de renforcer ses revendications de souveraineté dans la région délimitée par ligne en neuf traits, a aggravé la tension dans le cadre du conflit en mer de Chine méridionale.

  1. (en) Rupert Wingfield-Hayes, « China's Island Factory », BBC, (consulté le ).
  2. (en) « US Navy: Beijing creating a 'great wall of sand' in South China Sea », sur The Guardian, (consulté le ).
  3. (en) Jonathan Marcus, « US-China tensions rise over Beijing's 'Great Wall of Sand' », sur BBC, (consulté le ).
  4. (en) James Brown, « China building islands, not bridges », The Saturday Paper,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Asia Maritime Transparency Initiative | Island Tracker » (consulté le ).