La grenaille de plomb a, aux XVIIe et XIXe siècles, peu à peu remplacé la grenaille de fer doux (déchet de forge) antérieurement utilisée dans les cartouches de chasse. Elle est aussi utilisée dans les cartouches de ball-trap. Elle prend différents calibres, tels que la cendrée et la chevrotine.
Cette munition présente l'avantage d'une haute énergie cinétique mais l'inconvénient d'une toxicité élevée[1] : elle est à l'origine d'une pollution durable des sols[2],[3] et de certains milieux naturels par le plomb et d'autres métaux lourds qu'elle contient (arsenic, antimoine et parfois bismuth).
Tous ces métaux sont toxiques et non biodégradables. Ingérés, ils sont toxiques pour le système nerveux notamment. La grenaille de plomb ingérée et ses fragments ingérés sont source de problèmes toxicologiques pour la faune sauvage et les animaux domestiques ainsi qu'en santé humaine[4],[5].
Même à faible dose[6], le plomb et l'arsenic de cette grenaille sont source d'intoxication chez les oiseaux (saturnisme aviaire), chez leurs prédateurs, ainsi que chez les nécrophages et d'autres animaux (saturnisme animal), et potentiellement chez les personnes consommatrices régulières de gibier[7],[1].
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↑Lena Q. Ma Willie Hanis Jerry Sartain, Environmental Impacts of Lead Pellets at Shooting Ranges & Arsenical Herbicides On Golf Courses in Florida ; Report #OO-03 ; University of Florida et Florida Center for Solid and Hazardous Waste Management; juin 2000, PDF, 62 pages, études faites sous assurance qualité
↑Durlach V, Lisovoski F, Ostermann G, Gross A & Leutenegger M (1987) A propos d'une observation de colique saturnine liée à une ingestion de plombs de chasse. La Revue de médecine interne, 8(4), 419-420.