Greta Garbo

Greta Garbo
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Greta Garbo dans Ninotchka (1939).
Nom de naissance Greta Lovisa Gustafsson
Surnom Le Sphinx, La Divine
Naissance
Stockholm (Suède)
Nationalité Drapeau de la Suède Suédoise
Décès (à 84 ans)
New York (États-Unis)
Profession Actrice
Films notables La Chair et le Diable
La Reine Christine
Anna Karénine
Le Roman de Marguerite Gautier
Ninotchka

Greta Lovisa Gustafsson, dite Greta Garbo /ˈɡrêːta ˈɡǎrːbʊ/[1] Écouter est une actrice suédoise naturalisée américaine, née le à Stockholm et morte le à New York.

D'origine modeste, son père étant balayeur de rue à Stockholm, elle quitte l'école en 1920 pour des raisons financières et devient savonneuse chez un barbier, puis vendeuse dans un grand magasin. Elle pose alors comme modèle pour le catalogue de ce magasin et joue dans des films publicitaires, produits par ce grand magasin, jusqu'à sa démission, « pour faire des films » et son inscription au Conservatoire royal d'Art dramatique de Suède. Elle fait à cette occasion la rencontre de Mauritz Stiller, à la recherche de jeunes comédiennes pour son prochain film et qui devient son mentor.

En 1923, elle prend pour nom de scène Garbo, multiplie les rôles au théâtre et tourne avec Stiller la Légende de Gösta Berling, qui sort en 1924. Elle est alors repérée par le réalisateur autrichien Georg Wilhelm Pabst qui l'emploie dans la Rue sans joie en 1925, tourné à Berlin. Grâce à son mentor qui négocie son propre contrat hollywoodien en mettant l'engagement de Garbo dans la balance, l'actrice est employée par la firme de Louis B. Mayer, la toute jeune Metro-Goldwyn-Mayer cette même année.

Le départ de Greta Garbo pour Hollywood va donner naissance à l'un des plus grands mythes cinématographiques, lié au jeu particulier de l'actrice, à son alchimie puissante avec ses partenaires (dont John Gilbert), à sa personnalité énigmatique aux mille facettes et à ses exigences sans cesse renouvelées vis-à-vis des studios (refus assez rapide des interviews, pas de présence de l'actrice aux « premières », horaires de tournage fixes, plateaux non accessibles pour qui n'est pas membre de l'équipe du film en cours, etc.), qui feront couler beaucoup d'encre.

Si Greta Garbo tourne beaucoup de mélodrames comme la Tentatrice en 1926, Anna Karénine en 1927 (puis en 1935), Intrigues en 1928 ou encore Romance en 1930, elle passe aussi avec succès le cap du cinéma parlant la même année avec Anna Christie, s'essaie aussi au film d'espionnage avec la Belle Ténébreuse en 1928 ou Mata Hari en 1931, au film historique avec la Reine Christine en 1933 ou Marie Walewska en 1937, ou encore à la comédie avec Ninotchka en 1939.

Surnommée « la Divine », elle tourne son dernier film en 1941. Elle se retire alors de la vie publique jusqu'à la fin de sa vie, refusant toute interview, ce qui contribue un peu plus à édifier son mythe. Le réalisateur Federico Fellini dit d'elle qu'« elle fut la fondatrice d'un ordre religieux appelé cinéma ».

En 1999, Greta Garbo est classée à la cinquième place dans le classement AFI's 100 Years... 100 Stars établi par l'American Film Institute. Lauréate d'un Oscar d'honneur en 1955, trois de ses films américains sont inscrits au National Film Registry.