Date |
– (8 ans, 8 mois et 28 jours) |
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Lieu | Irak |
Casus belli | « Guerre contre le terrorisme » |
Issue |
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16 623 morts 4 489 morts 179 morts 33 morts 23 morts 18 morts 13 morts 11 morts Autres pays de la coalition : 41 morts Sociétés militaires privées 1 002+ morts[7] 1 328 blessés[8],[9] |
21 221 à 26 405 morts (ensemble de la guérilla irakienne, sunnite et chiite, 2003-2011) | Inconnues |
Batailles
La guerre d'Irak, ou seconde guerre du Golfe, commence officiellement le avec l'invasion de l'Irak (dite opération Liberté irakienne) par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein. L'invasion conduit à la défaite rapide de l'armée irakienne, à l'arrestation et à l'exécution de Saddam Hussein ainsi qu'à la mise en place d'un nouveau gouvernement.
Cette guerre est l'une des rares mises en œuvre[10] du concept de guerre préventive, ici menée pour parer à la menace des armes de destruction massive (ADM) dont l'administration Bush affirmait, à tort, détenir la preuve dans un rapport présenté au conseil de sécurité de l'ONU le [11],[12].
Le président George W. Bush déclare officiellement l'achèvement des combats le , sous la bannière Mission accomplie. Toutefois, la violence contre les forces de la coalition conduit rapidement à une guerre asymétrique impliquant plusieurs groupes d'insurgés, des milices, des membres d'Al-Qaïda, l'armée américaine et les forces du nouveau gouvernement irakien.
La guérilla irakienne est menée côté sunnite, principalement par l'Armée islamique en Irak, par les baasistes de l'Armée des hommes de la Naqshbandiyya et par les djihadistes d'Al-Qaïda en Irak qui forment en 2006 l'État islamique d'Irak. Plusieurs milices chiites sont également constituées, la principale étant l'Armée du Mahdi.
Le [13],[14], un attentat contre le sanctuaire Al-Askari à Samarra provoque la première guerre civile irakienne, entre sunnites et chiites, qui fait des centaines de milliers de morts. Elle s'achève en 2008 par la victoire des milices chiites qui prennent le contrôle de Bagdad et chassent la majeure partie de la population sunnite de la capitale, tandis que Nouri al-Maliki forme un gouvernement à la tête du parti islamiste chiite Dawa[15].
À partir de 2009, les États-Unis se désengagent progressivement en finançant notamment les milices sunnites Sahwa afin d'affronter l'État islamique d'Irak. Alors que les milices chiites rallient progressivement le pouvoir, les Sahwa contribuent à marginaliser les djihadistes et à instaurer une relative accalmie en Irak[15]. Le , les forces américaines achèvent leur retrait du pays[note 1],[16]. La coalition militaire en Irak aura duré 3 207 jours, soit huit ans et neuf mois.
Le nombre des victimes du conflit n'est pas connu avec exactitude et varie considérablement selon les études et les estimations qui vont de 100 000 à plus d'un million de morts pour la période 2003-2011, tant parmi les combattants que les civils.
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