La guerre de l'eau en Bolivie, aussi appelée la guerre de l'eau de Cochabamba, désigne des séries de mobilisations qui se déroulent à Cochabamba, la quatrième ville de Bolivie, entre janvier et . Des associations, syndicats et paysans organisent de grandes manifestations à la suite de la privatisation du système municipal de gestion de l'eau. Consécutif au doublement des prix de l'entreprise Aguas del Tunari, filiale du groupe nord-américain Bechtel, ce cycle de protestation s'est conclu par l'annulation du contrat de concession de service public de dollars américains à la Bolivie[1]. La médiatisation de cet événement a fait de Cochabamba un symbole international de la résistance des populations face aux multinationales.