Date | – |
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Lieu | Sud-Est du Nigeria |
Casus belli | Déclaration d'indépendance de la région orientale du Nigeria sous le nom de République du Biafra |
Issue | Victoire de l'armée fédérale nigériane |
Changements territoriaux | Réintégration du Biafra dans le Nigeria |
Nigeria Égypte |
Biafra |
1 à 2 millions de civils ont péri pendant la famine provoquée par le blocus terrestre et maritime du Biafra par les troupes gouvernementales[2]
Déplacés : 2 000 000–4 500 000[3]
Batailles
La guerre du Biafra est une guerre civile au Nigeria qui s'est déroulée du au . Elle a été déclenchée par la sécession de la région orientale du Nigeria, qui s'autoproclame République du Biafra sous la direction du colonel Odumegwu Emeka Ojukwu avec pour capitale Enugu.
Le blocus terrestre et maritime du Biafra par les troupes gouvernementales provoque, dans la région, une famine qui aurait entraîné la mort d'un à deux millions de personnes[5]. Cette guerre est largement couverte par les médias étrangers, d'autant que le photojournalisme est en plein essor, et expose aux populations occidentales le dénuement du tiers monde. Une des conséquences de cette guerre est l'évolution de la doctrine de l'aide humanitaire qui prône la médiatisation intense du conflit et une ingérence directe pour venir en aide aux réfugiés, matérialisée par la fondation en 1971 de l'organisation caritative d'origine française Médecins sans frontières[6].