Guerres arabo-byzantines

Guerres arabo-byzantines
Description de cette image, également commentée ci-après
Feu grégeois, utilisé pour la première fois par la marine byzantine au cours des guerres entre Arabes et Byzantins.
Informations générales
Date 629-1180
Lieu Levant, Syrie, Égypte, Nord de l'Afrique, Anatolie, Crète, Sicile, Sud de l'Italie
Issue Succès en général pour les Arabes, malgré un regain byzantin à partir de 780
Changements territoriaux Levant, Mésopotamie et Nord de l'Afrique annexés par les Arabes
Belligérants
Empire byzantin[1]
Ghassanides[2]
Mardaïtes
Principautés arméniennes
Empire bulgare
Royaume d'Italie
États croisés
Cités–États italiennes (en)
Califat des Rachidoune
Califat omeyyade
Califat abbasside
Aghlabides
Émirat de Sicile
Émirat de Bari
Émirat de Crète
Hamdanides d'Alep
Califat fatimide
Mirdassides d'Alep

Conquête musulmane

Batailles

Conquête musulmane du Levant

Conquête musulmane de l'Égypte

Conquête musulmane du Maghreb

Invasions omeyyades & sièges de Constantinople

Guerre frontalière arabo-byzantine

Conquête musulmane de la Sicile et du sud de l’Italie
Guerres navales et raids

Reconquête byzantine

Les guerres entre les Arabes et les Byzantins sont une série de guerres entre les califats arabes et l'Empire byzantin entre le VIIe et le XIIe siècle. Celles-ci débutent en même temps que les premières conquêtes musulmanes, puis sous les califes bien guidés et omeyyades, et se poursuivent sous la forme d'un bras de fer frontalier permanent jusqu'au début des croisades. À la suite de celles-ci, les Byzantins (les Romains ou Rûm dans les chroniques historiques musulmanes) perdent une importante partie de leur territoire.

Les conflits initiaux se déroulent de 629 à 718, finissant avec le second siège de Constantinople par les Arabes, qui arrête la progression rapide de l'empire arabe à travers l'Anatolie. Cependant, les batailles continuent entre les années 800 et 1169. L'occupation des territoires d'Italie du Sud par les armées aghlabides aux IXe et Xe siècles ne rencontre pas le même succès qu'en Sicile. Mais sous la dynastie macédonienne, les Byzantins reprennent les territoires du Levant et progressent avec leur armée dans le sud, menaçant même Jérusalem. L'émirat d'Alep ainsi que ses voisins deviennent des vassaux des Byzantins en Orient, où émerge la menace encore plus grande du royaume de l'Égypte fatimide. Les Arabes restent la préoccupation majeure de l'Empire jusqu'à la montée en puissance des Seldjoukides qui prennent possession de la plupart des terres et refoulent les Abbassides à l'intérieur de l'Anatolie. Aussi, l'empereur byzantin Alexis Comnène se voit obligé de demander une aide militaire au pape Urbain II lors du concile de Plaisance ; ces événements sont souvent considérés comme des signes avant-coureurs de la première croisade.

  1. Les forces des Byzantins incluent des chrétiens arméniens, des Arabes Ghassanides, des Mardaïtes, des Slaves et des Rus'.
  2. (en) « Ghassan », Encyclopædia Britannica, 2006. Encyclopædia Britannica Online. Consulté le .