Guerrier de Capestrano Il Guerriero di Capestrano | |
La statue du Guerrier de Capestrano. | |
Type | Sculpture |
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Dimensions | 2,5 mètres de hauteur |
Inventaire | numéro d'inventaire 4426 |
Matériau | calcaire tendre |
Méthode de fabrication | ronde-bosse ; bas-relief |
Fonction | stèle funéraire |
Période | VIe siècle av. J.-C. (précisément en -550 av. J.C.) |
Culture | culture étrusco-picénienne |
Date de découverte | 1934 |
Lieu de découverte | Capestrano |
Coordonnées | 42° 16′ 00″ nord, 13° 46′ 00″ est |
Conservation | Musée archéologique national des Abruzzes, dans la localité de Chieti, Province des Abruzzes, en Italie |
Signe particulier | la sculpture porte une inscription en sud-picène sur le pilier de soutien droit. |
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Le Guerrier de Capestrano est le nom donné à une statue italique datée du VIe siècle av. J.-C., retrouvée en septembre 1934 à Capestrano, dans la région des Abruzzes. Elle a été découverte au sein de ce qui était, lors de son érection, le territoire du peuple des Vestini cismontani[a]. Cette statue, à vocation funéraire, est un élément important de la statuaire médio-adriatique du premier âge du fer. Il s'agit d'une sculpture en ronde-bosse de type anthropomorphe, ouvragée en calcaire tendre, et représentant un guerrier en position verticale.
Cette œuvre, « certainement la plus célèbre des Abruzzes de l'Antiquité » selon Sabatino Moscati[1], propose d'abondantes similitudes avec l'ensemble du corpus statuaire de l'âge du fer européen dont notamment les statues halstattiennes, tels que le guerrier de Hirschlanden, le guerrier de Glauberg, et d'autre part certaines sculptures italiques tels les géants de Mont-Prama en Sardaigne.
Le Guerrier de Capestrano est également accompagné d'une inscription de type dédicace sur son flanc droit, laquelle suscite un intérêt notable pour la connaissance de la langue sud-picène. L'ensemble de l'œuvre, « d'une importance extraordinaire » et d'une « originalité remarquable »[1], pose de nombreuses questions simultanément artisanales, culturelles et linguistiques. Pour cette raison, des analogies ont été cherchées tant dans les civilisations grecque qu'étrusque, italique, ou encore celte. Enfin, parallèlement à une analyse épigraphique approfondie, l'étude de son cadre historique permettrait d'appréhender l'identité de l'homme figuré par cet artéfact.
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