H-IIA Lanceur spatial | |
H-IIA F23 avec le satellite nippo-américain GPM (2014). | |
Données générales | |
---|---|
Pays d’origine | Japon |
Constructeur | Mitsubishi Heavy Industries |
Premier vol | |
Statut | Actif |
Lancements (échecs) | 45 (1) |
Hauteur | 53 m |
Diamètre | 4 m |
Masse au décollage | 445 t |
Étage(s) | 2 |
Base(s) de lancement | Tanageshima |
Charge utile | |
Orbite basse | 10 t à 15 t |
Transfert géostationnaire (GTO) | 4,1 t à 6,1 t |
Motorisation | |
Ergols | Oxygène et hydrogène liquides |
Propulseurs d'appoint | 2 ou 4 SRB (1339 - 8239 kN) |
1er étage | 1 x LE-7A (1 x 815 kN au sol) |
2e étage | 1 x LE-5B (1 x 137 kN dans le vide) |
modifier |
H-IIA est un lanceur japonais de puissance moyenne (de 10 à 15 tonnes en orbite terrestre basse) développé à la fin des années 1990. Cette version dérivée du lanceur H-II est conçue par l'agence spatiale japonaise de l'époque, la NASDA, avec l'objectif de réduire les coûts de fabrication et permettre ainsi de trouver des débouchés sur le marché des satellites commerciaux. Malgré un parcours pratiquement sans faute, (un échec sur 45 tirs entre 2001 et 2021), le lanceur fabriqué par la société Mitsubishi, trop coûteux, n'a pas réussi à faire la percée attendue. Il est utilisé pour lancer la majorité des satellites institutionnels japonais : satellites militaires, sondes spatiales, satellites d'observation de la Terre. Les lancements sont effectués depuis la base de lancement de Tanegashima.