Hache de guerre

Dalle de chevet de la Table des Marchand : l'interprétation de la hache emmanchée gravée sur ce mégalithe, qui voit celle-ci comme un outil néolithique traditionnel du bûcheron ou du charpentier, est désormais plus nuancée : cette représentation peut avoir un autre sens, exotérique (outil de guerre voire bien d'apparat) ou ésotérique (symbole de force voire de pouvoir sacré)[1],[2].

Une hache de guerre est une hache dont l'usage est celui d'une arme et non d'un outil. C'est une arme de taille. Son évolution médiévale, la hache d'armes, permet également de frapper d'estoc.

La conception, des plus simples, reprend celle de l'outil, à savoir une lame généralement courbe enfichée sur un manche de taille et de nature variables. La question de savoir si l'outil a précédé l'arme reste ouverte car les deux usages ont coexisté depuis les temps immémoriaux[3].

  1. Serge Cassen, « La crosse, point d’interrogation ? Poursuite de l’analyse d’un signe néolithique, notamment à Locmariaquer », L'Anthropologie, vol. 116, no 2,‎ , p. 171 (DOI 10.1016/j.anthro.2012.03.006)
  2. Charles-Tanguy Le Roux, Gavrinis, éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 6
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées louis