Halage

La « Levé de l'Escargot », chemin de halage au niveau du passage en Loire de Mantelot.
Exemple de chemin de halage ayant conservé une forte naturalité sur le canal du Chesapeake dans l'Ohio, aux États-Unis.
Certaines embûches sur le cours d'eau (méandres, îles qui font passer le chenal de navigation d'une rive à l'autre, bateau envasé ou engravé) imposent aux chevaux de halage de passer sur le chemin de contre-halage à l'aide d'un pont ou d'un bac[1] (John Constable, Moulin de Flatford, 1816).
Halage à la bricole, Les Bateliers de la Volga, par Ilia Répine.

Le halage est un mode de traction terrestre des péniches, des coches d'eau et d'une manière générale des bateaux fluviaux, qui consiste à les faire avancer le long d'une rivière, d'un canal, au moyen d'une corde tirée jadis à force de bras ou par des chevaux, à présent par un engin automoteur.

Il nécessite un chemin dégagé et mis hors d'eau qui longe de près la berge des voies d'eau navigables appelé « chemin de halage » ; sur l'autre rive existe généralement un « chemin de contre-halage ». Sans se substituer aux fonctions écologiques d'une vraie berge, cet aménagement joue encore un certain rôle de corridor biologique.

  1. Laurent Roblin, Cinq siècles de transport fluvial en France. Du XVIIe au XXIe siècle, éditions Ouest-France, , p. 63.