Harriet Arbuthnot

Harriet Arbuthnot
Harriet Arbuthnot par John Hoppner[N 1]
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
WoodfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Anne Batson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Henry Chamberlain
Henry Fane (en)
Anne Fane (d)
Charles Fane (d)
Elizabeth Sarah Fane (d)
Edward Fane (d)
Vere Fane (en)
Lieut. Neville Fane (d)
William Fane (d)
Caroline Fane (d)
Mildmay Fane
Robert Fane (en)
George Augustus Fane (d)
Frances Mary Fane (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charles Arbuthnot (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Harriet Arbuthnot, née le et morte le , est une autrice de journal du début du XIXe siècle anglais, qui, pour le compte du parti Tory, observe les évènements sociaux et accueille des réunions politiques. Au cours des années 1820, elle est le « meilleur ami féminin » du vainqueur de la bataille de Waterloo, et Premier ministre du Royaume-Uni, Arthur Wellesley, duc de Wellington[1]. Pendant longtemps, elle reste en relation avec Wellington, avec lequel elle entretient une correspondance suivie ; elle rapporte ces relations dans son journal. Les journaux d'Harriet Arbuthnot sont par suite utilisés abondamment dans toutes les biographies qui font autorité sur le duc de Wellington.

Née dans le contexte de l'aristocratie britannique, mariée à un homme politique membre de l’establishment, elle est admirablement placée pour rencontrer tous les personnages-clés de la Régence (1811-1820) et de la fin de la période napoléonienne. Prenant note des réunions et des conversations, souvent mot pour mot, elle est ainsi devenue la Mrs Arbuthnot citée dans tant de biographies et d'histoires de cette époque. Ses observations et ses souvenirs de la vie à l'intérieur de l’establishment britannique ne se limitent pas aux individus, mais constituent également des sources en ce qui concerne la politique, les grands évènements et la vie quotidienne, avec une même attention au détail, donnant ainsi aux historiens une vision claire des évènements décrits. Ses journaux furent eux-mêmes finalement publiés en 1950 sous le titre Journal de Mrs Arbuthnot[2].


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « N », mais aucune balise <references group="N"/> correspondante n’a été trouvée

  1. Longford, p. 195.
  2. Harriet Arbuthnot, The Journal of Mrs. Arbuthnot, 1820–1832,