Henri VII (roi d'Angleterre)

Henri VII
Illustration.
Portrait d'Henri VII tenant une rose Tudor et portant un collier de l'ordre de la Toison d'or, datant de 1505, par Michiel Sittow. National Portrait Gallery, Londres (NPG 416).
Titre
Roi d'Angleterre et seigneur d'Irlande

(23 ans, 7 mois et 30 jours)
Couronnement
en l'abbaye de Westminster
Prédécesseur Richard III
Successeur Henri VIII
Comte de Richmond

(4 ans, 9 mois et 7 jours)
Prédécesseur Edmond Tudor
Successeur Titre confisqué
Biographie
Dynastie Maison Tudor
Date de naissance
Lieu de naissance Château de Pembroke
Principauté de Galles
Date de décès (à 52 ans)
Lieu de décès Palais de Richmond (Richmond)
Royaume d'Angleterre
Sépulture Abbaye de Westminster
Père Edmond Tudor,
comte de Richmond
Mère Margaret Beaufort
Conjoint Élisabeth d'York
Enfants Arthur Tudor,
prince de Galles
Marguerite Tudor
Henri VIII
Élisabeth Tudor
Marie Tudor
Edmond Tudor,
duc de Somerset
Catherine Tudor
Religion Catholicisme

Signature de Henri VII

Henri VII (roi d'Angleterre)
Monarques d'Angleterre

Henri Tudor, en gallois Harri Tudur, né le au château de Pembroke, principauté de Galles, et mort le au palais de Richmond, Surrey, fut comte de Richmond, puis roi d'Angleterre à partir de 1485 sous le nom d'Henri VII. Il est le premier souverain et le fondateur de la dynastie Tudor.

Descendant par sa mère, Margaret Beaufort, du roi Édouard III, Henri Tudor devient l'unique héritier de la maison de Lancastre après la mort du roi Henri VI et de son fils Édouard de Westminster en . Il vit alors en exil en Bretagne pendant près de quatorze ans. Sa mère ainsi que de nombreux fidèles du roi de la maison d'York Édouard IV, mort en 1483, le présentent comme une alternative au dernier roi yorkiste , le frère d’Édouard IV, Richard III, très impopulaire.

Après une première révolte en sa faveur (menée par le duc de Buckingham en ) qui échoue, Henri débarque dans le Pembrokeshire, au sud-ouest du pays de Galles, en et rassemble des partisans pendant sa marche à travers le pays de Galles[1]. Richard III est vaincu et tué le à la bataille de Bosworth, dernier affrontement de la guerre des Deux-Roses, et Henri devient roi d'Angleterre sur le champ de bataille.

Il consolide alors sa position en se mariant avec Élisabeth d'York, la fille d'Édouard IV et nièce de Richard III, et la meilleure prétendante York survivante. Il réunit ainsi les deux maisons royales et combine les symboles rivaux de la rose rouge de Lancastre et de la rose blanche d'York dans le nouvel emblème rouge et blanc des Tudor. Pour plus de sûreté, il prend soin de faire exécuter au moindre prétexte quiconque pourrait prétendre au trône, politique qui sera poursuivie par son fils Henri VIII.

Le principal succès du règne d'Henri VII repose sur la restauration de la paix et du pouvoir royal dans un pays affaibli par trente ans de guerre civile. Son fils Henri VIII lui succède, sans heurts, à sa mort en 1509.

  1. Rowse 1998, p. 215