Histoire de Royan

Blason de Royan
Les armes de Royan se blasonnent ainsi : « Coupé. Au premier, parti a) fascé d'or et de sable de six pièces qui est Coëtivy, et b) d'or au chevron de gueules accompagné de trois aiglettes d'azur, becquées et membrées de gueules qui est La Trémoïlle. Au deuxième, d'azur au galion d'or équipé et gréé du même, voguant sur une mer d'argent, mouvant de la pointe. »
Devise : « Ne m'oubliez ».
Commentaire : ces armoiries adoptées par le Conseil municipal de Royan le , combinent celles de la famille de Coëtivy, seigneurs de la ville au XVe siècle, et de la famille La Trémoïlle, à partir du XVIe siècle.

L’histoire de Royan commence au Néolithique, lorsque des hommes qui vivent de façon sédentaire commencent à occuper le site. Après les invasions germaniques (Wisigoths notamment), puis les attaques Vikings, Royan est un petit port de pêche siège de plusieurs prieurés au Moyen Âge. Sous domination anglaise pendant la guerre de Cent Ans, Royan devient une place forte protestante qui est assiégée et détruite par Louis XIII.

Ce n'est qu'après la Révolution, traversée relativement sans encombre, que Royan se développe comme station balnéaire et acquiert une renommée internationale dès le XIXe. La cité huppée accueille de nombreux artistes pendant les Années Folles. Ravagée par de terribles bombardements en 1945, la ville est déclarée laboratoire de recherche sur l'urbanisme et possède depuis un patrimoine architectural datant des années 1950 (architecture moderniste). Sa renaissance d'après-guerre lui permet aujourd'hui d'accueillir jusqu'à 90 000 habitants en pleine saison.